Grand chemin de la postérité, les romantiques en cortège

Dossier

Dans les affres du romantisme

En 1830, la bataille d’Hernani, la Symphonie fantastique de Berlioz et la création de la Liberté guidant le peuple marquent l’éclosion en France d’un mouvement déjà bien implanté au Royaume-Uni et dans le monde germanique : le romantisme. Abbayes en ruines, vastes étendues inhospitalières, forêts sombres et mystérieuses... aux antipodes de la symétrie néoclassique, la clarté de la pensée des Lumières, la rationalité à l’Antique, Hugo, Nerval ou Lamartine s’engagent dans une voie toute différente, faite de nature grandiose, de sentiments passionnés, de retour au Moyen Âge et de sensualité orientale.