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L’Astronomie des Césars













Dédié à Charles Quint et à son frère Ferdinand, l’Astronomie des Césars permet de déterminer les positions planétaires, ainsi que les éclipses solaires et lunaires, pour la période comprise entre 7000 av. J.-C. et 7000 apr. J.-C. Magnifique livre-objet, Petrus Apianus y porte à son point de perfection l’usage des disques mobiles, ou “volvelles”. Grâce à des calculs effectués selon la théorie de Ptolémée, des fils de soie accrochés au centre des disques permettent de lire les graduations sur des cadrans extérieurs.
Les constellations et les signes du zodiaque
L’ouvrage d’Apianus ne contient qu’une seule carte du ciel « complète » que voici. Elle indique comment déterminer les longitudes et les latitudes des étoiles fixes et donne la description de quarante-six constellations (deux de moins que chez Ptolémée) avec le nom des étoiles principales imprimé en caractères romains. Elle montre aussi la relation entre les constellations et les signes du zodiaque. Le disque mobile peut être réglé pour tenir compte de la précession des équinoxes.
Mots-clés
Bibliothèque nationale de France
Positions de la planète Saturne dans le zodiaque
Toutes les cartes suivantes sont thématiques et examinent un point précis. Ici, le disque mobile explique les positions de la planète Saturne dans le zodiaque, pour des calculs valables entre de 7000 avant et 7000 après J.C.
Observatoire de Paris
Position de la planète Saturne dans l’écliptique
La position dans le zodiaque est suivie d’un disque expliquant une méthode rapide donnant sans calcul la longitude et la latitude de Saturne dans l’écliptique (trajet du soleil dans le ciel). Les mêmes informations sont ensuite données pour Jupiter et Mars, sur la 2e planche duquel est aussi donnée la règle générale permettant de trouver les positions des corps célestes dans la période antérieure au Christ.
Observatoire de Paris
Le cours du soleil
Suit un disque mobile donnant le cours du soleil et sa représentation sans calcul. Sur les pages suivantes, se succèdent les informations (positions dans le zodiaque et calculs de latitudes) à propos de Vénus et Mercure.
Observatoire de Paris
Le cours de la lune
Le disque mobile suivant donne l’instruction pour représenter sans calcul le cours de la lune avant et après Jésus-Christ, à l’aide d’un instrument à quatre disques et deux épicycles.
Observatoire de Paris
Les cinq aspects planétaires
L’astronomie et l’astrologie étant deux sciences encore très entremêlées au 16e siècle, le disque suivant donne une description détaillée des cinq aspects planétaires et de leur influence supposée. Les aspects, calculés en fonction des angles formés entre les planètes, sont en effet déterminants pour juger de l’aspect positif ou négatif de l’influence d’une planète dans un ciel de naissance, par exemple. Il semble que L’Astronomie des Césars a surtout été utilisée à l’époque comme un manuel de prédiction, notamment pour Charles Quint lui-même.
Observatoire de Paris
Les éclipses du soleil et de la lune
Après deux disques qui montrent comment trouver les temps, en heures et minutes, auxquels la lune atteint un de ses aspects, puis les autres planètes, arrivent les calculs de prédiction des éclipses. L’une des volvelles porte un dragon à multiples têtes et, en son centre, est figurée une éclipse partielle du soleil. En positionnant le volvelle à la main selon une date de naissance (à l’heure près) pour un lieu donné, on peut calculer les coordonnées dans le ciel des nœuds lunaires, la tête et la queue du dragon, deux astres imaginaires utilisé en astrologie pour prédire les destins parfois encore utilisés de nos jours, en conjonction avec les constellations du zodiaque dans lesquels ces nœuds se trouvent.
Ce jeu de disques et les suivants sont particulièrement beaux. Cet ouvrage a d’ailleurs été qualifié de « plus somptueux de tous les manuels d’instruction de la Renaissance » par le Metropolitan Museum of Art.
Observatoire de Paris
L’éclipse de lune du 15 novembre 1500
Ce disque illustre l’éclipse partielle de la lune qui a été observée le 15 novembre 1500.
Observatoire de Paris
L’éclipse de lune du 6 octobre 1530
Après l’éclipse partielle de la lune du 15 novembre 1500, le feuillet suivant illustre l’éclipse totale de lune du 6 octobre 1530.
Observatoire de Paris
La déduction de l’ascendant
Après les éclipses, l’ouvrage revient à l’astrologie avec ce disque mobile qui témoigne d’une tentative de déduire l’heure de la conception et l’ascendant des personnes en se basant sur le moment de leur naissance.
Observatoire de Paris
Déterminer les maisons
Pour établir des horoscopes, les astrologues découpent le ciel en se basant sur le positionnement des astres « errants » dans le zodiaque dans le ciel de naissance des personnes. Pour affiner ce découpage trop large, ils subdivisèrent les signes en 3 décans. Ils utilisèrent ensuite le système des 12 maisons, suggéré par Ptolémée. Un calcul complexe à partir de l’ascendant, qui permit enfin des variations suffisantes pour individualiser les prédictions. Ce disque permet de les déterminer.
Observatoire de Paris
Astrologie et santé
Après plusieurs calendriers permettant de déterminer les années bissextiles ou de trouver la date de certaines fêtes mobiles, comme Pâques ou la Pentecôte, puis un disque permettant de déterminer, à la minute près, la date des équinoxes, l’ouvrage se poursuit avec un dernier disque illustrant la relation entre la science médicale et l’astrologie.
Observatoire de Paris
Le Torquetum
La dernière illustration de l’ouvrage (parfois présentée en premier selon les éditions) présente un plan de montage pour réaliser un torquet. Cet instrument de calcul astronomique, lui aussi composé d’une succession de disque rotatifs articulés sur des plateaux, permettait de croiser trois coordonnées des corps célestes : l’équateur, l’horizon et l’écliptique. Son usage permettait de simplifier les calculs lors de l’observation du ciel. Il a été abandonné dès que Galilée a mis au point sa lunette astronomique.
Observatoire de Paris
Bibliothèque nationale de France, 1997