Personnalité

Germaine de Staël

Femme de lettres

1766-1817

Portrait miniature de Madame de Staël sur le contreplat

Bibliothèque nationale de France

C’est en dirigeant ses efforts vers un objet noblement utile qu’on rencontre le plus d’idées.

Germaine de Staël, Corinne ou l’Italie, 1807

Anne Louise Germaine Necker Baronne de Staël Holstein

En images

Germaine de Staël

Fille du banquier suisse Necker qui fut ministre des finances de Louis XVI, Germaine de Staël baigna dans sa jeunesse dans l’influence des philosophes des Lumières. Ses romans, Delphine (1802) et Corinne ou l'Italie (1807), connaissent un succès européen. Mais c’est avec De la littérature dans ses rapports avec les institutions sociales (1800) et De l'Allemagne (1810-1814) qu’elle offre deux contributions majeures à la réflexion critique.

Femme de lettres engagée politiquement, M^me de Staël est exilée par Napoléon I^er, voyage beaucoup et finit par s’installer en Suisse dans son château de Coppet où elle accueille artistes et écrivains, dont Benjamin Constant. Remarquable par son talent de conversation, elle l’est aussi par le sérieux de sa pensée, son cosmopolitisme et son discret féminisme.