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Poésies inédites

Marceline Desbordes-Valmore
Portrait de Marceline Desbordes
Portrait de Marceline Desbordes

© Ville de Douai, Musée de la Chartreuse, photographie de Hugo Maertens

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Ce dernier recueil, paru à titre posthume un an après la mort de la poète, rassemble des pièces pour la plupart inédites, écrites depuis Bouquets et prières (1843), et quelques poèmes plus anciens. À la demande d’un admirateur genevois, le collectionneur Gustave Revilliod, le recueil a été composé à la fin de la vie de Marceline Desbordes-Valmore, avec l’aide de son mari et de son fils.

La  construction en sections thématiques (« Amour », « Famille », « Foi », « Enfants et jeunes filles », « Poésies diverses ») rompt avec celle des recueils antérieurs, mais ces titres suggèrent mal l’originalité, la liberté et la puissance d’invention dont la poétesse fait preuve ici.

On trouve dans ce livre des poèmes parmi les plus remarquables de son œuvre, que ce soit par l’assomption d’une voix féminine en poésie (« Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire,/ J’écris pourtant », dans « Une lettre de femme »), par le traitement de l’image (« Les Roses de Saadi ») ou par une invention rythmique où la modernité poétique viendra puiser : les vers de onze syllabes de « La Fileuse et l’Enfant » et du « Rêve intermittent d’une nuit triste », que célèbrera et reprendra Verlaine, le schéma strophique de « La Petite Pleureuse, À sa mère », qu’utilise Baudelaire dans L’Invitation au voyage.

Sélection d’extraits

Une lettre de femme

Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites, « Une lettre de femme », 1860
Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire,
J’écris pourtant,
Afin que dans mon cœur...
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Les Roses de Saadi

Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites, « Les Roses de Saadi », 1860
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes Lire l'extrait

Rêve intermittent d’une nuit triste

Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites, « Rêve intermittent d’une nuit triste », 1860
Ô champs paternels hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles ! Ô...
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