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L'écriture hébraïque

Jusque vers le 6e siècle avant l’ère chrétienne, l’hébreu s’écrit dans un alphabet proche de l’alphabet phénicien. Après l’exil à Babylone au 6e siècle, les juifs abandonnent les caractères lapidaires de l’écriture phénicienne, pour une écriture plus proche de l’Araméen. Cette nouvelle écriture est appelée « l’hébreu carré », et la tradition rabbinique enseigne que seuls ces caractères sont valables pour la copie de la Torah. L’hébreu de la Bible s’est écrit tout d’abord sans voyelles, et sans signes de ponctuation. L’ajout ou le retrait de la moindre lettre ou signe étant prohibé, la Torah continue d’être transmise et copiée ainsi. Le système de notation des voyelles, dont la fonction est aussi grammaticale, et la ponctuation, furent élaborés par de savants grammairiens originaires de la ville de Tibériade en Galilée, les Massorètes, entre les 7e et 10e siècles. Il est constitué de points, de tirets, et d’autres signes situés au-dessus, au-dessous, et dans les lettres. La notation des voyelles continue à être utilisée aujourd’hui dans les Bibles imprimées, les dictionnaires, ou dans la poésie.

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