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Livre à feuilleter

Les Cinq poèmes de Nezâmi

Ispahan, Iran, 1622-1623 (1032 de l'hégire)
Les Cinq poèmes de Nezâmi couverture recto
 
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Contreplat supérieur laqué
 

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Reliure
La reliure combine une rosace centrale et des fleurons en cuir ajouré, avec une peinture laquée d'un grand décor animalier et floral.
Les doublures, laquées elles aussi, arborent une mandorle et deux fleurons ornés de fleurs de lotus qui se détachent sur un fond rouge à feuillage doré.
Le manuscrit est copié sur un papier oriental finement vergé.
La page de garde indique sa cote : il s'agit du supplément persan 1029.

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Page de garde en papier avec la cote du manuscrit
 

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Reliure
La reliure combine une rosace centrale et des fleurons en cuir ajouré, avec une peinture laquée d'un grand décor animalier et floral.
Les doublures, laquées elles aussi, arborent une mandorle et deux fleurons ornés de fleurs de lotus qui se détachent sur un fond rouge à feuillage doré.
Le manuscrit est copié sur un papier oriental finement vergé.
La page de garde indique sa cote : il s'agit du supplément persan 1029.

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Page tapis de frontispice
 

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Page tapis de frontispice
 
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Le livre s'ouvre sur une page-tapis qui constitue le frontispice de l'œuvre. C'est un décor caractéristique des manuscrits orientaux qu'il faut voir se déployer comme un lampion, en laissant apparaître trois tapis superposés.
Le texte débute par la basmala, une formule invoquant le nom d'Allah, que les musulmans placent en tête des livres pour implorer la bénédiction divine.

Page tapis de frontispice
 
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Le livre s'ouvre sur une page-tapis qui constitue le frontispice de l'œuvre. C'est un décor caractéristique des manuscrits orientaux qu'il faut voir se déployer comme un lampion, en laissant apparaître trois tapis superposés.
Le texte débute par la basmala, une formule invoquant le nom d'Allah, que les musulmans placent en tête des livres pour implorer la bénédiction divine.

Page tapis de frontispice
 
Folio 4v : Mi'râdj du prophète
 

Folio 4v : Mi'râdj du prophète
 

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Après les invocations d'usage, le poème débute par le Mi'râdj de Muhammad, l'ascension du Prophète. Son voyage nocturne à travers les sept cieux, monté sur sa jument ailée à tête de femme, est guidé par l'ange Gabriel jusqu'au trône de Dieu.
Cette image apparaît comme une louange, un éloge de l'inspiration divine dans le travail poétique.

Folio 4v : Mi'râdj du prophète
 
Folio 5
 

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Folio 4v : Mi'râdj du prophète
 

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Après les invocations d'usage, le poème débute par le Mi'râdj de Muhammad, l'ascension du Prophète. Son voyage nocturne à travers les sept cieux, monté sur sa jument ailée à tête de femme, est guidé par l'ange Gabriel jusqu'au trône de Dieu.
Cette image apparaît comme une louange, un éloge de l'inspiration divine dans le travail poétique.

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Folio 5
 

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Folio 14v
 

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Folio 15 : Khosrow et Bozurdjmir
 

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Premier des Cinq poèmes, le Trésor des secrets est un ouvrage édifiant d’inspiration mystique qui réunit des réflexions morales sous forme d’anecdotes, de paraboles et d’allégories. Celle-ci reprend l’histoire du roi sassanide Khosrow Nouchîrvân.
Alors que le souverain se trouvait à la chasse, son cheval se perdit et il resta avec son fidèle vizir Bozurdjmir pour seul compagnon. Ils arrivèrent alors à un village détruit. Le chant de deux oiseaux résonnait si tristement que le roi demanda ce qu’ils se disaient. Feignant comprendre leur langage, le sage ministre dit combien ils se félicitaient d'un gouvernement injuste qui multipliait les ruines où ils aimaient nicher. Le roi se repentit alors de sa conduite et s'efforça désormais de bien gouverner.
Tout suggère la désolation dans cette peinture. Autour des bâtiments à moitié écroulés, sont éparpillés des petits tas de briques. Dans les anfractuosités des murs où un serpent cherche à se faufiler, nichent deux couples d’oiseaux. Un lièvre s’enfuit à l’approche des deux hommes.
Sur l’enduit d’une blancheur éclatante d’un mur, on peut lire, caché sous quelques vers, la signature du peintre du manuscrit Haydar-qoli Naqqach dont on ne connaît pas d’autres œuvres.

Folio 15 : Khosrow et Bozurdjmir
 
Folio 14v
 

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Folio 15 : Khosrow et Bozurdjmir
 

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Premier des Cinq poèmes, le Trésor des secrets est un ouvrage édifiant d’inspiration mystique qui réunit des réflexions morales sous forme d’anecdotes, de paraboles et d’allégories. Celle-ci reprend l’histoire du roi sassanide Khosrow Nouchîrvân.
Alors que le souverain se trouvait à la chasse, son cheval se perdit et il resta avec son fidèle vizir Bozurdjmir pour seul compagnon. Ils arrivèrent alors à un village détruit. Le chant de deux oiseaux résonnait si tristement que le roi demanda ce qu’ils se disaient. Feignant comprendre leur langage, le sage ministre dit combien ils se félicitaient d'un gouvernement injuste qui multipliait les ruines où ils aimaient nicher. Le roi se repentit alors de sa conduite et s'efforça désormais de bien gouverner.
Tout suggère la désolation dans cette peinture. Autour des bâtiments à moitié écroulés, sont éparpillés des petits tas de briques. Dans les anfractuosités des murs où un serpent cherche à se faufiler, nichent deux couples d’oiseaux. Un lièvre s’enfuit à l’approche des deux hommes.
Sur l’enduit d’une blancheur éclatante d’un mur, on peut lire, caché sous quelques vers, la signature du peintre du manuscrit Haydar-qoli Naqqach dont on ne connaît pas d’autres œuvres.

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Folio 34v : Sarlohw
 

Folio 34v : Sarlohw
 

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Ce long roman en vers, le deuxième du recueil, conte l’histoire romancée du souverain sassanide Khosrow (Chosroès II Parviz) qui régna de 591 à 628.
Comme chacun des cinq romans, il débute par un sarlohw enluminé à fond bleu et or dans le plus pur style de l’époque. Ce frontispice, composé d’un large bandeau, est surmonté d’un demi-médaillon en forme de coupole. On peut lire à l’intérieur du cartouche doré le titre de ce long poème Livre de Khosrow et Chîrîn.

Folio 34v : Sarlohw
 
Folio 35
 

Folio 35
 

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Folio 34v : Sarlohw
 

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Ce long roman en vers, le deuxième du recueil, conte l’histoire romancée du souverain sassanide Khosrow (Chosroès II Parviz) qui régna de 591 à 628.
Comme chacun des cinq romans, il débute par un sarlohw enluminé à fond bleu et or dans le plus pur style de l’époque. Ce frontispice, composé d’un large bandeau, est surmonté d’un demi-médaillon en forme de coupole. On peut lire à l’intérieur du cartouche doré le titre de ce long poème Livre de Khosrow et Chîrîn.

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Folio 35
 

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Folio 49v : Khosrow regardant Chîrîn au bain
 

Folio 49v : Khosrow regardant Chîrîn au bain
 

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L’intrigue amoureuse que Khosrow noue avec Chîrîn, une jeune princesse arménienne forme le sujet de ce long poème. Le prince a pour familier un peintre nommé Chapûr. Celui-ci lui fait un éloge vibrant de la princesse et Khosrow l’envoie en Arménie à la recherche de la jeune fille. De son côté, troublée par le portrait qu’il fait du roi à trois reprises, Chîrîn décide alors de partir sur son cheval à sa rencontre. Alors qu’elle se dirige vers la capitale de Ctésiphon, lors d’une halte auprès d’un ruisseau, Khosrow l’aperçoit pour la première fois, sans savoir qui elle est.
Cette scène très célèbre, souvent représentée par les peintres, montre Khosrow apercevant la belle Chîrîn en train de se baigner dans une source, au pied d’un arbre, entre les branches desquelles elle a déposé ses vêtements. Le cheval de la jeune fille paît à quelques mètres au bord de l’eau. L’extraordinaire richesse de la palette de l’artiste contraste avec la simplicité de la composition. Le paysage est formé d’une pente escarpée dont la couleur rose violacée s’oppose singulièrement aux tonalités vertes de la prairie et au ruisseau noir argenté. Un immense platane dont les branches s’étendent jusqu'au souverain domine la scène. Dans son feuillage automnal qui s’oppose à l’arbuste en pleine floraison, nichent des couples d’oiseaux. Le jeune souverain, un doigt à la bouche, geste qui montre sa stupéfaction, ne peut détacher son regard de la jeune fille qu’il a surprise dénudée, en train de peigner ses longs cheveux. Sous un ciel d’or, symbolisant le jour, le peintre a créé un paysage idéal.

Folio 49v : Khosrow regardant Chîrîn au bain
 
Folio 50
 

Folio 50
 

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Folio 49v : Khosrow regardant Chîrîn au bain
 

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L’intrigue amoureuse que Khosrow noue avec Chîrîn, une jeune princesse arménienne forme le sujet de ce long poème. Le prince a pour familier un peintre nommé Chapûr. Celui-ci lui fait un éloge vibrant de la princesse et Khosrow l’envoie en Arménie à la recherche de la jeune fille. De son côté, troublée par le portrait qu’il fait du roi à trois reprises, Chîrîn décide alors de partir sur son cheval à sa rencontre. Alors qu’elle se dirige vers la capitale de Ctésiphon, lors d’une halte auprès d’un ruisseau, Khosrow l’aperçoit pour la première fois, sans savoir qui elle est.
Cette scène très célèbre, souvent représentée par les peintres, montre Khosrow apercevant la belle Chîrîn en train de se baigner dans une source, au pied d’un arbre, entre les branches desquelles elle a déposé ses vêtements. Le cheval de la jeune fille paît à quelques mètres au bord de l’eau. L’extraordinaire richesse de la palette de l’artiste contraste avec la simplicité de la composition. Le paysage est formé d’une pente escarpée dont la couleur rose violacée s’oppose singulièrement aux tonalités vertes de la prairie et au ruisseau noir argenté. Un immense platane dont les branches s’étendent jusqu'au souverain domine la scène. Dans son feuillage automnal qui s’oppose à l’arbuste en pleine floraison, nichent des couples d’oiseaux. Le jeune souverain, un doigt à la bouche, geste qui montre sa stupéfaction, ne peut détacher son regard de la jeune fille qu’il a surprise dénudée, en train de peigner ses longs cheveux. Sous un ciel d’or, symbolisant le jour, le peintre a créé un paysage idéal.

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Folio 50
 

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Folio 58v : Khosrow tuant un lion
 

Folio 58v : Khosrow tuant un lion
 

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Lorsqu’elle arrive à Ctésiphon, Chîrîn ne trouve pas le prince. Alors que les deux jeunes gens cherchent à se rejoindre, Khosrow apprend soudainement la mort de son père. Il lui succède sur le trône de Perse mais un usurpateur, Bahrâm, vient l’en chasser aussitôt. Après qu’une rencontre fortuite réunisse enfin Khosrow et Chîrîn, le prince séjourne un moment au palais de la mère de la jeune fille. C’est là qu’un jour, au milieu d’un festin, un lion vient attaquer la tente où ils se trouvaient. Le roi se précipite alors et assomme l’animal à coups de poing.
Tout suggère les festivités dans cette scène se déroulant dans une somptueuse tente princière.
De magnifiques tapis aux couleurs vives tels qu’on les tissait à l’époque de Châh Abbâs, sont étendus sur le sol. Au premier plan, Khosrow terrasse le lion.
On reconnaît la jeune princesse grâce à son diadème. A coté d’elle, se tient sa confidente Mahinban. Un élégant personnage, portant un manteau en tissu d’or sur une robe violette prend une pose alanguie. La transparence du vêtement de Khosrow d’un blanc diaphane est imitée des procédés des artistes indiens. La finesse des traits des personnages rappelle le style du grand peintre Rezâ ‘Abbaâsî.

Folio 58v : Khosrow tuant un lion
 
Folio 59
 

Folio 59
 

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Folio 58v : Khosrow tuant un lion
 

Folio 58v : Khosrow tuant un lion
 

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Lorsqu’elle arrive à Ctésiphon, Chîrîn ne trouve pas le prince. Alors que les deux jeunes gens cherchent à se rejoindre, Khosrow apprend soudainement la mort de son père. Il lui succède sur le trône de Perse mais un usurpateur, Bahrâm, vient l’en chasser aussitôt. Après qu’une rencontre fortuite réunisse enfin Khosrow et Chîrîn, le prince séjourne un moment au palais de la mère de la jeune fille. C’est là qu’un jour, au milieu d’un festin, un lion vient attaquer la tente où ils se trouvaient. Le roi se précipite alors et assomme l’animal à coups de poing.
Tout suggère les festivités dans cette scène se déroulant dans une somptueuse tente princière.
De magnifiques tapis aux couleurs vives tels qu’on les tissait à l’époque de Châh Abbâs, sont étendus sur le sol. Au premier plan, Khosrow terrasse le lion.
On reconnaît la jeune princesse grâce à son diadème. A coté d’elle, se tient sa confidente Mahinban. Un élégant personnage, portant un manteau en tissu d’or sur une robe violette prend une pose alanguie. La transparence du vêtement de Khosrow d’un blanc diaphane est imitée des procédés des artistes indiens. La finesse des traits des personnages rappelle le style du grand peintre Rezâ ‘Abbaâsî.

Folio 58v : Khosrow tuant un lion
 
Folio 59
 

Folio 59
 

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Folio 64v : Bataille entre Bahrâm VI Chûbîn et Khosrow
 

Folio 64v : Bataille entre Bahrâm VI Chûbîn et Khosrow
 

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Khosrow qui s’est rendu à Byzance où Chîrîn s’est réfugiée, essaie de la convaincre de l’épouser. Mais celle-ci s’y refuse, tant qu’il n’aura pas vaincu l’usurpateur et retrouvé son trône. Un combat violent oppose les deux hommes et leurs armées respectives. C’est Khosrow, ici à dos d’éléphant, qui en sortira victorieux.
Dans cette superbe composition extrêmement dynamique, l’armée de Khosrow met en fuite celle de l’usurpateur Bahrâm. Khosrow est sur le dos de l’éléphant qui piétine l’adversaire atteint par ses traits. Un jeune homme derrière lui tient une très longue lance. Deux percussionnistes et un musicien à la longue trompette, entraînent les combattants au combat comme c’était l’usage.

Folio 64v : Bataille entre Bahrâm VI Chûbîn et Khosrow
 
Folio 65
 

Folio 65
 

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Folio 64v : Bataille entre Bahrâm VI Chûbîn et Khosrow
 

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Khosrow qui s’est rendu à Byzance où Chîrîn s’est réfugiée, essaie de la convaincre de l’épouser. Mais celle-ci s’y refuse, tant qu’il n’aura pas vaincu l’usurpateur et retrouvé son trône. Un combat violent oppose les deux hommes et leurs armées respectives. C’est Khosrow, ici à dos d’éléphant, qui en sortira victorieux.
Dans cette superbe composition extrêmement dynamique, l’armée de Khosrow met en fuite celle de l’usurpateur Bahrâm. Khosrow est sur le dos de l’éléphant qui piétine l’adversaire atteint par ses traits. Un jeune homme derrière lui tient une très longue lance. Deux percussionnistes et un musicien à la longue trompette, entraînent les combattants au combat comme c’était l’usage.

Folio 64v : Bataille entre Bahrâm VI Chûbîn et Khosrow
 
Folio 65
 

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Folio 65
 
Folio 74v : Chîrîn et Farhad
 

Folio 74v : Chîrîn et Farhad
 

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Alors que Khosrow vient de reconquérir le trône de Perse, il épouse une autre femme Maryam. Chîrîn, qui est devenue reine d’Arménie, en conçoit une grande tristesse. C’est alors qu’intervient l’épisode de la passion malheureuse de Farhad pour la jeune reine qui excite la colère de Khosrow. Le brillant architecte reçoit la visite de la jeune fille.
Montée sur un cheval noir et accompagnée de ses suivantes, Chîrîn rend visite à Farhad qui, sur l’ordre de Khosrow, a creusé en un mois dans la montagne, un canal et un bassin qu’il a remplis du lait de ses brebis. La scène représente un tableau pastoral dans lequel un berger, jouant de la flûte, garde son troupeau. Les rochers sont représentés traditionnellement avec des formes zoomorphes ou anthropomorphes. Dans une sorte de pavillon, se trouve une peinture exécutée par Farhad qui, préfigurant sa rencontre avec Chîrîn, le montre offrant à boire à la jeune femme. L’une des servantes de Chîrîn est la seule, dans le manuscrit, à porter un voile.

Folio 74v : Chîrîn et Farhad
 
Folio 75
 

Folio 75
 

Folio 75
 
Folio 74v : Chîrîn et Farhad
 

Folio 74v : Chîrîn et Farhad
 

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Alors que Khosrow vient de reconquérir le trône de Perse, il épouse une autre femme Maryam. Chîrîn, qui est devenue reine d’Arménie, en conçoit une grande tristesse. C’est alors qu’intervient l’épisode de la passion malheureuse de Farhad pour la jeune reine qui excite la colère de Khosrow. Le brillant architecte reçoit la visite de la jeune fille.
Montée sur un cheval noir et accompagnée de ses suivantes, Chîrîn rend visite à Farhad qui, sur l’ordre de Khosrow, a creusé en un mois dans la montagne, un canal et un bassin qu’il a remplis du lait de ses brebis. La scène représente un tableau pastoral dans lequel un berger, jouant de la flûte, garde son troupeau. Les rochers sont représentés traditionnellement avec des formes zoomorphes ou anthropomorphes. Dans une sorte de pavillon, se trouve une peinture exécutée par Farhad qui, préfigurant sa rencontre avec Chîrîn, le montre offrant à boire à la jeune femme. L’une des servantes de Chîrîn est la seule, dans le manuscrit, à porter un voile.

Folio 74v : Chîrîn et Farhad
 
Folio 75
 

Folio 75
 

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Folio 79v
 

Folio 79v
 

Folio 79v
 
Folio 80 : Chîrîn portée par Farhad

Folio 80 : Chîrîn portée par Farhad

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L'habile architecte Farhad sculpte la montagne. C'est, selon Nezâmî, le prodigieux artiste qui grava les bas-reliefs colossaux achéménides et sassanides qui se trouvent dans le Nord-Ouest actuel de l'Iran, sur les rochers du mont Bisutun. Voyant venir Chîrîn, il soulève la belle et sa monture, montrant à la fois sa force et sa passion. Peu après cet épisode, Khosrow, par jalousie, fait courir le bruit de la mort de Chîrîn et le sculpteur, par désespoir, se jette du haut de la falaise.
Dans un paysage montagneux aux rochers de couleurs pastel, l’une des deux suivantes a dénoué le voile qui la couvrait toute entière.

Folio 80 : Chîrîn portée par Farhad
Folio 79v
 

Folio 79v
 

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Folio 80 : Chîrîn portée par Farhad

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L'habile architecte Farhad sculpte la montagne. C'est, selon Nezâmî, le prodigieux artiste qui grava les bas-reliefs colossaux achéménides et sassanides qui se trouvent dans le Nord-Ouest actuel de l'Iran, sur les rochers du mont Bisutun. Voyant venir Chîrîn, il soulève la belle et sa monture, montrant à la fois sa force et sa passion. Peu après cet épisode, Khosrow, par jalousie, fait courir le bruit de la mort de Chîrîn et le sculpteur, par désespoir, se jette du haut de la falaise.
Dans un paysage montagneux aux rochers de couleurs pastel, l’une des deux suivantes a dénoué le voile qui la couvrait toute entière.

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Folio 89v
 

Folio 89v
 

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Folio 90 : Khosrow et Chîrîn

Folio 90 : Khosrow et Chîrîn

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Alors que son épouse Maryam vient de mourir, Khosrow épouse une autre jeune femme, renommée pour sa beauté. Chîrîn en conçoit un grand dépit. Au cours d’une partie de chasse, le roi se rend au château habité par la princesse. Un long dialogue se noue entre la jeune femme du haut des murs de son palais et le roi, descendu de son cheval, au pied du pavillon. Mais la belle refuse de se laisser infléchir.
La princesse agenouillée au balcon du pavillon, écoute avec attention les propos du roi de Perse. Celui-ci, reconnaissable à sa couronne et à sa somptueuse robe bleue, porte désormais une fine moustache. Au-dessus de la porte, on peut lire ces quelques mots : « Que cette porte soit toujours ouverte avec bonheur ! ».

L’architecture des lieux est conforme aux conventions picturales persanes telles qu’on les trouve dans les manuscrits du siècle précédent.
Le peintre semble ignorer notre sens de la perspective alors que, déjà au 17e siècle, de nombreuses gravures occidentales commençaient à être importées.

Folio 90 : Khosrow et Chîrîn
Folio 89v
 

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Folio 90 : Khosrow et Chîrîn

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Alors que son épouse Maryam vient de mourir, Khosrow épouse une autre jeune femme, renommée pour sa beauté. Chîrîn en conçoit un grand dépit. Au cours d’une partie de chasse, le roi se rend au château habité par la princesse. Un long dialogue se noue entre la jeune femme du haut des murs de son palais et le roi, descendu de son cheval, au pied du pavillon. Mais la belle refuse de se laisser infléchir.
La princesse agenouillée au balcon du pavillon, écoute avec attention les propos du roi de Perse. Celui-ci, reconnaissable à sa couronne et à sa somptueuse robe bleue, porte désormais une fine moustache. Au-dessus de la porte, on peut lire ces quelques mots : « Que cette porte soit toujours ouverte avec bonheur ! ».

L’architecture des lieux est conforme aux conventions picturales persanes telles qu’on les trouve dans les manuscrits du siècle précédent.
Le peintre semble ignorer notre sens de la perspective alors que, déjà au 17e siècle, de nombreuses gravures occidentales commençaient à être importées.

Folio 90 : Khosrow et Chîrîn
Folio 99v
 

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Folio 99v
 
Folio 100 : Fête chez Khosrow
 

Folio 100 : Fête chez Khosrow
 

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Lors d'une réception, une joute courtoise s'instaure entre le harpiste Neguissa, qui combat pour Chîrîn, et le musicien Barbâd, qui défend le roi. La belle, qui assiste à la scène, finit par se laisser convaincre et épouse Khosrow dans de somptueuses noces à Ctésiphon.
Khosrow est assis sur un trône tandis que les musiciens jouent de leurs instruments, une harpe et un tambourin. Serviteurs et échansons servent des plats remplis de mets précieux et versent avec de fines aiguières, le vin dans les coupes. Un plat de grenades toujours associé aux libations de vin est posé aux pieds des deux personnages de gauche. Autour du pavillon, arbres fleuris et couverts de fruits exaltent la beauté de la nature. À droite, Chîrîn, qui avait été abandonnée par Khosrow et s’était lancée à sa poursuite, se présente devant le souverain. Elle est vêtue d’une longue robe bleue et d’un manteau de brocard.

Folio 100 : Fête chez Khosrow
 
Folio 99v
 

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Folio 100 : Fête chez Khosrow
 

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Lors d'une réception, une joute courtoise s'instaure entre le harpiste Neguissa, qui combat pour Chîrîn, et le musicien Barbâd, qui défend le roi. La belle, qui assiste à la scène, finit par se laisser convaincre et épouse Khosrow dans de somptueuses noces à Ctésiphon.
Khosrow est assis sur un trône tandis que les musiciens jouent de leurs instruments, une harpe et un tambourin. Serviteurs et échansons servent des plats remplis de mets précieux et versent avec de fines aiguières, le vin dans les coupes. Un plat de grenades toujours associé aux libations de vin est posé aux pieds des deux personnages de gauche. Autour du pavillon, arbres fleuris et couverts de fruits exaltent la beauté de la nature. À droite, Chîrîn, qui avait été abandonnée par Khosrow et s’était lancée à sa poursuite, se présente devant le souverain. Elle est vêtue d’une longue robe bleue et d’un manteau de brocard.

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Folio 112v
 

Folio 112v
 

Folio 112v
 
Folio 113 : Assassinat de Khosrow
 

Folio 113 : Assassinat de Khosrow
 

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Le roi Khosrow sent sa mort venir. Alors qu'il est endormi auprès de Chîrîn, Chîrouyeh, le fils qu'il a eu de son épouse Maryam, l'assassine durant son sommeil. Chîrin, voyant cela, repousse les avances de son beau-fils et se tue devant le tombeau de son royal époux.
L’intensité dramatique de la scène vient du contraste étonnant entre le tragique du sujet, l’assassinat de Khosrow, et l’atmosphère paisible qui se dégage de la peinture. Seul le geste du jeune homme imberbe agrippant son père par le cou, témoigne de la violence de ce qui est en train de se passer.
Le peintre a su croquer sur le vif les détails qui montrent la profondeur du sommeil des personnages. La jeune femme a replié ses bras derrière sa tête et sa chemise s’est entrouverte sur sa poitrine. Les trois gardes sont endormis devant le pavillon où reposait le roi. Sur le sol dallé de pierre verte, l’un des gardes assoupis dodeline de la tête, tandis que l’autre a posé ses mains sur ses genoux pour mieux se reposer. Un flambeau éclaire cette scène tragique, tandis que l’aube illumine de ses teintes rosées le ciel sur lequel se détache un arbre au tronc verdoyant ; son feuillage automnal fait écho à la mort du roi.

Folio 113 : Assassinat de Khosrow
 
Folio 112v
 

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Folio 113 : Assassinat de Khosrow
 

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Le roi Khosrow sent sa mort venir. Alors qu'il est endormi auprès de Chîrîn, Chîrouyeh, le fils qu'il a eu de son épouse Maryam, l'assassine durant son sommeil. Chîrin, voyant cela, repousse les avances de son beau-fils et se tue devant le tombeau de son royal époux.
L’intensité dramatique de la scène vient du contraste étonnant entre le tragique du sujet, l’assassinat de Khosrow, et l’atmosphère paisible qui se dégage de la peinture. Seul le geste du jeune homme imberbe agrippant son père par le cou, témoigne de la violence de ce qui est en train de se passer.
Le peintre a su croquer sur le vif les détails qui montrent la profondeur du sommeil des personnages. La jeune femme a replié ses bras derrière sa tête et sa chemise s’est entrouverte sur sa poitrine. Les trois gardes sont endormis devant le pavillon où reposait le roi. Sur le sol dallé de pierre verte, l’un des gardes assoupis dodeline de la tête, tandis que l’autre a posé ses mains sur ses genoux pour mieux se reposer. Un flambeau éclaire cette scène tragique, tandis que l’aube illumine de ses teintes rosées le ciel sur lequel se détache un arbre au tronc verdoyant ; son feuillage automnal fait écho à la mort du roi.

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Folio 120v : Nezâmi et Toghril Châh
 

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Un épisode final met en scène Nezâmi, l'auteur de ce livre, et son protecteur Toghril Châh, le souverain seldjoukide dont il a chanté les louanges. Par déférence envers le poète qui, contrairement aux autres poètes, menait une vie exemplaire, le souverain a fait disparaître tous les flacons de vin.
Toghril Châh est assis sur son trône à droite. Nezâmi, que le prince a fait mander à sa cour, s’avance, le dos voûté, le long du bassin en s’appuyant sur un bâton. Quatre échansons se promènent désœuvrés dans la salle d’audience sans pouvoir remplir leur office. Un vase bleu nuit rappelle l’engouement pour la vaisselle chinoise que l’on continuait à importer et dont les potiers persans réalisaient de fidèles copies dans leurs ateliers. Dans la chambre à gauche, un jeune homme mène une conversation mystérieuse avec un cheikh un peu trop empressé. Comme c’est l’habitude dans la peinture persane, le palais s’ouvre sur un jardin magnifique que laisse entrevoir une balustrade.

Folio 120v : Nezâmi et Toghril Châh
 
Folio 121
 

Folio 121
 

Folio 121
 
Folio 120v : Nezâmi et Toghril Châh
 

Folio 120v : Nezâmi et Toghril Châh
 

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Un épisode final met en scène Nezâmi, l'auteur de ce livre, et son protecteur Toghril Châh, le souverain seldjoukide dont il a chanté les louanges. Par déférence envers le poète qui, contrairement aux autres poètes, menait une vie exemplaire, le souverain a fait disparaître tous les flacons de vin.
Toghril Châh est assis sur son trône à droite. Nezâmi, que le prince a fait mander à sa cour, s’avance, le dos voûté, le long du bassin en s’appuyant sur un bâton. Quatre échansons se promènent désœuvrés dans la salle d’audience sans pouvoir remplir leur office. Un vase bleu nuit rappelle l’engouement pour la vaisselle chinoise que l’on continuait à importer et dont les potiers persans réalisaient de fidèles copies dans leurs ateliers. Dans la chambre à gauche, un jeune homme mène une conversation mystérieuse avec un cheikh un peu trop empressé. Comme c’est l’habitude dans la peinture persane, le palais s’ouvre sur un jardin magnifique que laisse entrevoir une balustrade.

Folio 120v : Nezâmi et Toghril Châh
 
Folio 121
 

Folio 121
 

Folio 121
 
Folio 138v

Folio 138v

Folio 138v
Folio 139 : Madjnûn à la Ka’aba
 

Folio 139 : Madjnûn à la Ka’aba
 

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Le roman des amours malheureuses de Majdnûn et Laylî, qui a inspiré Nezâmi dans son troisième poème, provient d'une geste de l'Arabie bédouine préislamique dont le noyau historique s'inspire de la vie du prince Imru' al-Qays.
Le jeune poète Qays et la belle Laylî s'aiment sans espoir car ils appartiennent à des clans ennemis.
Le père du jeune homme l'emmène en pèlerinage à La Mecque pour l'éloigner. Mais sa passion ne fait que croître.
Devant un paysage de rochers dont les formes évoquent des têtes d’hommes ou d’animaux et où s’ébattent de gracieux oiseaux, le cube de la Ka’aba, recouvert d’un tissu noir, occupe la place centrale. Des piquets reliés par une chaîne délimitent l’enclos sacré. Madjnûn, aux cheveux défaits et vêtu de son seul pagne, grimpe sur une échelle pour atteindre et toucher l’anneau. Sa peau sombre et son corps à moitié nu tranchent avec les hommes aux turbans blancs et aux longues robes de couleurs vives.

Folio 139 : Madjnûn à la Ka’aba
 
Folio 138v

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Folio 138v
Folio 139 : Madjnûn à la Ka’aba
 

Folio 139 : Madjnûn à la Ka’aba
 

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Le roman des amours malheureuses de Majdnûn et Laylî, qui a inspiré Nezâmi dans son troisième poème, provient d'une geste de l'Arabie bédouine préislamique dont le noyau historique s'inspire de la vie du prince Imru' al-Qays.
Le jeune poète Qays et la belle Laylî s'aiment sans espoir car ils appartiennent à des clans ennemis.
Le père du jeune homme l'emmène en pèlerinage à La Mecque pour l'éloigner. Mais sa passion ne fait que croître.
Devant un paysage de rochers dont les formes évoquent des têtes d’hommes ou d’animaux et où s’ébattent de gracieux oiseaux, le cube de la Ka’aba, recouvert d’un tissu noir, occupe la place centrale. Des piquets reliés par une chaîne délimitent l’enclos sacré. Madjnûn, aux cheveux défaits et vêtu de son seul pagne, grimpe sur une échelle pour atteindre et toucher l’anneau. Sa peau sombre et son corps à moitié nu tranchent avec les hommes aux turbans blancs et aux longues robes de couleurs vives.

Folio 139 : Madjnûn à la Ka’aba
 
Folio 150v : Madjnûn apercevant Laylî

Folio 150v : Madjnûn apercevant Laylî

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Le jeune homme qui a pris le nom de "Majdnûn", le fou d'amour, se réfugie une première fois dans le désert. Une mendiante l’enchaîne, le faisant passer pour un compagnon d’infortune, et l'emmène jusqu’au campement où vit Laylî. Il peut alors lui déclarer furtivement sa passion.
Sous un gracieux mouvement de branches verdoyantes et fleuries, les tentes bédouines, fréquentes dans les scènes champêtres, dressent leurs tissus colorés. Plusieurs femmes, la chevelure recouverte d’un voile de couleur, vaquent à leurs occupations. Une femme file sa quenouille. Des brebis et des chèvres paissent devant les tentes. Des poules picorent le sol. Madjnûn, au corps gracile, suit la vieille mendiante qui s’appuie sur sa canne.

Folio 150v : Madjnûn apercevant Laylî
Folio 151

Folio 151

Folio 151
Folio 150v : Madjnûn apercevant Laylî

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Le jeune homme qui a pris le nom de "Majdnûn", le fou d'amour, se réfugie une première fois dans le désert. Une mendiante l’enchaîne, le faisant passer pour un compagnon d’infortune, et l'emmène jusqu’au campement où vit Laylî. Il peut alors lui déclarer furtivement sa passion.
Sous un gracieux mouvement de branches verdoyantes et fleuries, les tentes bédouines, fréquentes dans les scènes champêtres, dressent leurs tissus colorés. Plusieurs femmes, la chevelure recouverte d’un voile de couleur, vaquent à leurs occupations. Une femme file sa quenouille. Des brebis et des chèvres paissent devant les tentes. Des poules picorent le sol. Madjnûn, au corps gracile, suit la vieille mendiante qui s’appuie sur sa canne.

Folio 150v : Madjnûn apercevant Laylî
Folio 151

Folio 151

Folio 151
Folio 157v
 

Folio 157v
 

Folio 157v
 
Folio 158 : Madjnûn dans le désert

Folio 158 : Madjnûn dans le désert

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Lorsque son père donne un époux à Laylî, Majdnûn, fou de douleur se retire dans le désert, dans les collines et les vallées du Najd. Il y vit à demi-nu, squelettique au milieu des bêtes sauvages devenues familières. La jeune femme envoie un messager pour le supplier de ne pas se laisser mourir.
Une ligne oblique délimite la composition : à gauche un ciel doré sur lequel se détache un arbre aux tons délicats de vert et à droite une montagne mauve.
Au premier plan, une prairie vert foncé est émaillée de buissons fleuris tandis qu’un ruisseau serpente au milieu des cailloux. Au centre, Madjnûn, représenté comme toujours, émacié et torse nu, le regard perdu, tient dans les bras une biche. Tout autour de lui, les animaux, antilopes, lions et leurs lionceaux, renards, lièvres et oiseaux sont traités avec une grande finesse de traits. Les deux arbres semblent les entourer de leur ramure. Leurs branches vertes et desséchées sont une métaphore de la vie et de la mort.

Folio 158 : Madjnûn dans le désert
Folio 157v
 

Folio 157v
 

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Folio 158 : Madjnûn dans le désert

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Lorsque son père donne un époux à Laylî, Majdnûn, fou de douleur se retire dans le désert, dans les collines et les vallées du Najd. Il y vit à demi-nu, squelettique au milieu des bêtes sauvages devenues familières. La jeune femme envoie un messager pour le supplier de ne pas se laisser mourir.
Une ligne oblique délimite la composition : à gauche un ciel doré sur lequel se détache un arbre aux tons délicats de vert et à droite une montagne mauve.
Au premier plan, une prairie vert foncé est émaillée de buissons fleuris tandis qu’un ruisseau serpente au milieu des cailloux. Au centre, Madjnûn, représenté comme toujours, émacié et torse nu, le regard perdu, tient dans les bras une biche. Tout autour de lui, les animaux, antilopes, lions et leurs lionceaux, renards, lièvres et oiseaux sont traités avec une grande finesse de traits. Les deux arbres semblent les entourer de leur ramure. Leurs branches vertes et desséchées sont une métaphore de la vie et de la mort.

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Folio 174v : Madjnûn et Laylî
 

Folio 174v : Madjnûn et Laylî
 

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Madjûn dont la poésie amoureuse est renommée bien au-delà des frontières, apprend la mort du mari de Laylî. En compagnie des bêtes sauvages apprivoisées, il court la retrouver mais son bonheur est de courte durée car l'infortunée meurt.
Alors que son mari gît sur le seuil de la tente noire, Laylî, qui porte le long voile blanc du deuil, se précipite aux pieds de Madjnûn qu’elle baise avec passion. Les habitants du campement se sont écartés, à moitié dissimulés derrière les tentes ou derrière les rochers.

Folio 174v : Madjnûn et Laylî
 
Folio 175

Folio 175

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Folio 174v : Madjnûn et Laylî
 

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Madjûn dont la poésie amoureuse est renommée bien au-delà des frontières, apprend la mort du mari de Laylî. En compagnie des bêtes sauvages apprivoisées, il court la retrouver mais son bonheur est de courte durée car l'infortunée meurt.
Alors que son mari gît sur le seuil de la tente noire, Laylî, qui porte le long voile blanc du deuil, se précipite aux pieds de Madjnûn qu’elle baise avec passion. Les habitants du campement se sont écartés, à moitié dissimulés derrière les tentes ou derrière les rochers.

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Folio 175

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Folio 180v : Madjnûn au tombeau de Laylî

Folio 180v : Madjnûn au tombeau de Laylî

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Inconsolable, Majdnûn vient se recueillir sur la tombe de sa bien-aimée. C'est là qu'entouré de ses animaux familiers, il rend son dernier soupir. Les deux malheureux, qui s'étaient juré fidélité durant leur vie, sont désormais unis pour l'éternité.
Le roman se clôt sur l’image d’un cimetière.
De simples tombes en briques côtoient plusieurs monuments recouverts de carreaux de faïence.
Le mausolée d’un saint personnage, où sont suspendues des lampes, se dresse à gauche. On peut y lire, sur le mur blanc au milieu des vers copiés, le nom de l’artiste. Plus bas, un homme entre par une porte entr’ouverte tandis qu’un autre, agenouillé, lit, probablement le Coran. Madjnûn, debout dans le tombeau de sa bien-aimée a les mains jointes en geste de prière.

Folio 180v : Madjnûn au tombeau de Laylî
Folio 181
 

Folio 181
 

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Folio 180v : Madjnûn au tombeau de Laylî

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Inconsolable, Majdnûn vient se recueillir sur la tombe de sa bien-aimée. C'est là qu'entouré de ses animaux familiers, il rend son dernier soupir. Les deux malheureux, qui s'étaient juré fidélité durant leur vie, sont désormais unis pour l'éternité.
Le roman se clôt sur l’image d’un cimetière.
De simples tombes en briques côtoient plusieurs monuments recouverts de carreaux de faïence.
Le mausolée d’un saint personnage, où sont suspendues des lampes, se dresse à gauche. On peut y lire, sur le mur blanc au milieu des vers copiés, le nom de l’artiste. Plus bas, un homme entre par une porte entr’ouverte tandis qu’un autre, agenouillé, lit, probablement le Coran. Madjnûn, debout dans le tombeau de sa bien-aimée a les mains jointes en geste de prière.

Folio 180v : Madjnûn au tombeau de Laylî
Folio 181
 

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Folio 208v
 

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Folio 208v
 
Folio 209 : Bahrâm Gûr et la princesse indienne

Folio 209 : Bahrâm Gûr et la princesse indienne

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Achevé en 1197, les Sept portraits, le plus complexe des poèmes de Nezâmi, prend sa source dans la Perse préislamique. Il s'inspire de légendes autour de la vie de l'empereur sassanide Bahrâm V dit "l'onagre" (Gûr) qui vécut au Ve siècle.
Brillant guerrier et chasseur, le jeune prince, qui a naguère découvert sept portraits de princesses, décide une fois sur le trône de les faire venir. Il fait édifier pour chacune d'elles un pavillon associé à une planète, un jour de la semaine, une région du monde et une couleur. Imprégnée d'astrologie, cette symbolique exprime une vision persane de l'univers. Chaque jour de la semaine, il visite l'une de ses épouses qui, pareille à Shéhérazade, lui conte une histoire édifiante avant de passer la nuit avec lui. Le samedi, sous le signe de la planète Saturne, il se tient dans le pavillon noir en compagnie de la princesse de l'Inde Fourak, vêtue de noir.
Le jeune prince est reçu par son épouse dans un somptueux pavillon. Le mur derrière eux est décoré d’un pavement de céramique surmonté de fresques peintes. Une fenêtre s’ouvre sur un jardin fleuri. Le pavillon est surmonté d’une coupole noire, couleur de Saturne. C’est le roi qui porte ici un vêtement de cette couleur. Dehors, alors qu’un grand platane déploie son feuillage automnal, dans un jardin séparé par une balustrade, un échanson porte un couvre-chef mis à la mode par Châh Abbas.

Folio 209 : Bahrâm Gûr et la princesse indienne
Folio 208v
 

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Achevé en 1197, les Sept portraits, le plus complexe des poèmes de Nezâmi, prend sa source dans la Perse préislamique. Il s'inspire de légendes autour de la vie de l'empereur sassanide Bahrâm V dit "l'onagre" (Gûr) qui vécut au Ve siècle.
Brillant guerrier et chasseur, le jeune prince, qui a naguère découvert sept portraits de princesses, décide une fois sur le trône de les faire venir. Il fait édifier pour chacune d'elles un pavillon associé à une planète, un jour de la semaine, une région du monde et une couleur. Imprégnée d'astrologie, cette symbolique exprime une vision persane de l'univers. Chaque jour de la semaine, il visite l'une de ses épouses qui, pareille à Shéhérazade, lui conte une histoire édifiante avant de passer la nuit avec lui. Le samedi, sous le signe de la planète Saturne, il se tient dans le pavillon noir en compagnie de la princesse de l'Inde Fourak, vêtue de noir.
Le jeune prince est reçu par son épouse dans un somptueux pavillon. Le mur derrière eux est décoré d’un pavement de céramique surmonté de fresques peintes. Une fenêtre s’ouvre sur un jardin fleuri. Le pavillon est surmonté d’une coupole noire, couleur de Saturne. C’est le roi qui porte ici un vêtement de cette couleur. Dehors, alors qu’un grand platane déploie son feuillage automnal, dans un jardin séparé par une balustrade, un échanson porte un couvre-chef mis à la mode par Châh Abbas.

Folio 209 : Bahrâm Gûr et la princesse indienne
Folio 215v
 

Folio 215v
 

Folio 215v
 
Folio 216 : Bahrâm Gûr et la princesse byzantine

Folio 216 : Bahrâm Gûr et la princesse byzantine

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Bahhrâm Gûr passe le dimanche dans le pavillon jaune, couleur du Soleil, avec Homay, la princesse de Byzance, elle aussi vêtue de jaune.
La composition de cette série de scènes est proche de la précédente. Ici le prince et son épouse byzantine sont tous deux vêtus d’un jaune orangé. La coupole est ornée d’un quadrillage de céramiques. Fréquentes dans ce manuscrit, les fresques qui ornent les murs des palais, montrent de gracieux animaux peints en bleu sur un blanc éclatant.
Aux larges ceintures qui ceignent la taille des deux époux, répondent celles des deux jeunes femmes, de part et d’autre de la chambre. À droite, un arbre en pleine floraison élance ses longues branches à coté d’un cyprès. Une jeune femme assise tient une aiguière à la main.

Folio 216 : Bahrâm Gûr et la princesse byzantine
Folio 215v
 

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Folio 216 : Bahrâm Gûr et la princesse byzantine

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Bahhrâm Gûr passe le dimanche dans le pavillon jaune, couleur du Soleil, avec Homay, la princesse de Byzance, elle aussi vêtue de jaune.
La composition de cette série de scènes est proche de la précédente. Ici le prince et son épouse byzantine sont tous deux vêtus d’un jaune orangé. La coupole est ornée d’un quadrillage de céramiques. Fréquentes dans ce manuscrit, les fresques qui ornent les murs des palais, montrent de gracieux animaux peints en bleu sur un blanc éclatant.
Aux larges ceintures qui ceignent la taille des deux époux, répondent celles des deux jeunes femmes, de part et d’autre de la chambre. À droite, un arbre en pleine floraison élance ses longues branches à coté d’un cyprès. Une jeune femme assise tient une aiguière à la main.

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Folio 219v : Bahrâm Gûr et la princesse de Chorasmie
 

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Quand arrive le lundi, jour de la Lune, Bahrâm Gûr est sous le pavillon vert, en compagnie de Nâz-Parî, la princesse de Chorasmie, toute habillée de vert. La couleur verte est ici évoquée par la robe de la princesse mais aussi par un rappel dans les murs de brique et le panneau de céramique derrière les deux époux.
De gracieuses jeunes filles portant de courtes vestes de tissus moirés conversent. L’une, agenouillée, dispose des grenades dans un plat. Ce fruit est toujours associé aux libations de vin. La princesse, une bouteille à col fin à la main, tend le fruit au jeune homme appuyé contre des coussins. En haut des bâtiments, deux hommes, appuyés contre la muraille semblent se parler.

Folio 219v : Bahrâm Gûr et la princesse de Chorasmie
 
Folio 220
 

Folio 220
 

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Folio 219v : Bahrâm Gûr et la princesse de Chorasmie
 

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Quand arrive le lundi, jour de la Lune, Bahrâm Gûr est sous le pavillon vert, en compagnie de Nâz-Parî, la princesse de Chorasmie, toute habillée de vert. La couleur verte est ici évoquée par la robe de la princesse mais aussi par un rappel dans les murs de brique et le panneau de céramique derrière les deux époux.
De gracieuses jeunes filles portant de courtes vestes de tissus moirés conversent. L’une, agenouillée, dispose des grenades dans un plat. Ce fruit est toujours associé aux libations de vin. La princesse, une bouteille à col fin à la main, tend le fruit au jeune homme appuyé contre des coussins. En haut des bâtiments, deux hommes, appuyés contre la muraille semblent se parler.

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Folio 220
 

Folio 220
 

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Folio 222v
 

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Folio 223 : Bahrâm Gûr et la princesse slave
 

Folio 223 : Bahrâm Gûr et la princesse slave
 

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Le mardi, placé sous le signe de la planète Mars, Bahrâm Gûr se trouve sous le pavillon rouge avec la princesse de Slavonie Nasrine-nouche, vêtue de rouge.
Un rouge en  plusieurs tonalités illustre la scène, dédiée à la planète Mars. Le roi est vêtu d’un caftan carmin tandis que la princesse porte une robe orangée qui rappelle, à la fois, la fresque peinte au-dessus de sa tête et la coupole qui surplombe le pavillon. Le jardin, dont le sol rempli de fleurs s’oppose au ciel d’or, se continue derrière le pavillon et on l’aperçoit à travers la fenêtre. On y distingue de grands iris violets.

Folio 223 : Bahrâm Gûr et la princesse slave
 
Folio 222v
 

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Folio 223 : Bahrâm Gûr et la princesse slave
 

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Le mardi, placé sous le signe de la planète Mars, Bahrâm Gûr se trouve sous le pavillon rouge avec la princesse de Slavonie Nasrine-nouche, vêtue de rouge.
Un rouge en  plusieurs tonalités illustre la scène, dédiée à la planète Mars. Le roi est vêtu d’un caftan carmin tandis que la princesse porte une robe orangée qui rappelle, à la fois, la fresque peinte au-dessus de sa tête et la coupole qui surplombe le pavillon. Le jardin, dont le sol rempli de fleurs s’oppose au ciel d’or, se continue derrière le pavillon et on l’aperçoit à travers la fenêtre. On y distingue de grands iris violets.

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Folio 227v : Bahrâm Gûr et la princesse du Maghreb
 

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Le mercredi, c'est avec Azaryun, la princesse du Maghreb toute de bleu vêtue, que Bahrâm Gûr se tient dans le pavillon turquoise, sous le signe de la planète Mercure.
Rehaussé par un motif d'étoiles sur la coupole, le bleu, couleur de Mercure, habille non seulement la princesse et son époux mais aussi la servante adossée à gauche de l'image. De longues plantes ondulent sous le vent, croisant le tronc élancé d'un arbre qui s'épanouit en une boule de feuilles vertes et marron.
À travers la fenêtre s'ouvrant sur le jardin, on aperçoit le tronc d'un arbre se séparant en deux parties. Par dessus le toit, elles donnent chacune naissance à une branche, l'une chargée de fleurs, l'autre de feuilles aux couleurs automnales.

Folio 227v : Bahrâm Gûr et la princesse du Maghreb
 
Folio 228
 

Folio 228
 

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Folio 227v : Bahrâm Gûr et la princesse du Maghreb
 

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Le mercredi, c'est avec Azaryun, la princesse du Maghreb toute de bleu vêtue, que Bahrâm Gûr se tient dans le pavillon turquoise, sous le signe de la planète Mercure.
Rehaussé par un motif d'étoiles sur la coupole, le bleu, couleur de Mercure, habille non seulement la princesse et son époux mais aussi la servante adossée à gauche de l'image. De longues plantes ondulent sous le vent, croisant le tronc élancé d'un arbre qui s'épanouit en une boule de feuilles vertes et marron.
À travers la fenêtre s'ouvrant sur le jardin, on aperçoit le tronc d'un arbre se séparant en deux parties. Par dessus le toit, elles donnent chacune naissance à une branche, l'une chargée de fleurs, l'autre de feuilles aux couleurs automnales.

Folio 227v : Bahrâm Gûr et la princesse du Maghreb
 
Folio 228
 

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Folio 233v : Bahrâm Gûr et la princesse chinoise
 

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Le jeudi, il rencontre la princesse chinoise Yaghmâ-nâz sous le pavillon de santal, sous le signe de la planète Jupiter, associée au brun roux. Tandis que les servantes apportent des plats chargés de nourriture qu'une autre jeune fille sur le seuil s'apprête à réceptionner, Bahrâm Gûr et la princesse chinoise sont assis, prêts à manger.
La couleur du santal associée à la planète Jupiter a donné sa dominante à la miniature. C'est la couleur de la coupole mais aussi celle des murs de brique de l'édifice. Le prince et la princesse en sont également vêtus. Le platane au feuillage d'automne qui se détache sur une terre bleu gris s'en fait aussi l'écho.

Folio 233v : Bahrâm Gûr et la princesse chinoise
 
Folio 234
 

Folio 234
 

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Le jeudi, il rencontre la princesse chinoise Yaghmâ-nâz sous le pavillon de santal, sous le signe de la planète Jupiter, associée au brun roux. Tandis que les servantes apportent des plats chargés de nourriture qu'une autre jeune fille sur le seuil s'apprête à réceptionner, Bahrâm Gûr et la princesse chinoise sont assis, prêts à manger.
La couleur du santal associée à la planète Jupiter a donné sa dominante à la miniature. C'est la couleur de la coupole mais aussi celle des murs de brique de l'édifice. Le prince et la princesse en sont également vêtus. Le platane au feuillage d'automne qui se détache sur une terre bleu gris s'en fait aussi l'écho.

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Folio 234
 

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Folio 238v : Bahrâm Gûr et la princesse persane
 

Folio 238v : Bahrâm Gûr et la princesse persane
 

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Le vendredi, dernier jour, est celui de la princesse persane Dorosti. Bahrâm Gûr l'accompagne sous le pavillon blanc, lié à la planète Vénus. C'est le terme d'un parcours initiatique où, chaque matin, il est reparti avec un manteau assorti à la couleur de la princesse avec laquelle il a passé la nuit. Bahrâm Gûr apprend alors qu'il s'est écoulé sept ans à son insu.
C'est sous la planète Vénus que se clôt la dernière nuit du prince. Le blanc, couleur de la lumière, métaphore de la Présence divine, remplit la miniature de sa présence symbolique.
Le peintre superpose trois espaces : la coupole répond à la fresque murale qui elle-même répond aux deux personnages, habillés de blanc. Un grand platane emplit l'espace de ses nombreuses feuilles mordorées. À ses pieds, des jeunes filles, deux à deux, tranchent par les couleurs vives de leurs robes.

Folio 238v : Bahrâm Gûr et la princesse persane
 
Folio 239
 

Folio 239
 

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Folio 238v : Bahrâm Gûr et la princesse persane
 

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Le vendredi, dernier jour, est celui de la princesse persane Dorosti. Bahrâm Gûr l'accompagne sous le pavillon blanc, lié à la planète Vénus. C'est le terme d'un parcours initiatique où, chaque matin, il est reparti avec un manteau assorti à la couleur de la princesse avec laquelle il a passé la nuit. Bahrâm Gûr apprend alors qu'il s'est écoulé sept ans à son insu.
C'est sous la planète Vénus que se clôt la dernière nuit du prince. Le blanc, couleur de la lumière, métaphore de la Présence divine, remplit la miniature de sa présence symbolique.
Le peintre superpose trois espaces : la coupole répond à la fresque murale qui elle-même répond aux deux personnages, habillés de blanc. Un grand platane emplit l'espace de ses nombreuses feuilles mordorées. À ses pieds, des jeunes filles, deux à deux, tranchent par les couleurs vives de leurs robes.

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Folio 239
 

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Folio 248v : Exécution du vizir de Bahrâm Gûr

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Bahram Gûr découvre que, durant ses sept ans d'absence, son royaume a été abandonné à l'injustice et à l'arbitraire. Son vizir, à qui il avait confié la gestion du pays, s'est montré tyrannique et l'a trahi. Ayant tiré profit de l'enseignement prodigué par les princesses, il décide de le châtier. Une fois rétablis l'ordre et la justice, il disparaît lors d'une chasse à l'onagre.
Cette scène royale qui se déroule à l'extérieur montre le roi faire exécuter son vizir, pendu à un gibet. Bahrâm Gûr est assis en tailleur sur son trône, selon la posture royale. Du fait de l'absence de perspective, le parasol qui le protège semble à la verticale. Plusieurs de ses gens, nobles et militaires, se tiennent debout en face de lui, d'autres assis sur un tapis.

Folio 248v : Exécution du vizir de Bahrâm Gûr
Folio 249
 

Folio 249
 

Folio 249
 
Folio 248v : Exécution du vizir de Bahrâm Gûr

Folio 248v : Exécution du vizir de Bahrâm Gûr

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Bahram Gûr découvre que, durant ses sept ans d'absence, son royaume a été abandonné à l'injustice et à l'arbitraire. Son vizir, à qui il avait confié la gestion du pays, s'est montré tyrannique et l'a trahi. Ayant tiré profit de l'enseignement prodigué par les princesses, il décide de le châtier. Une fois rétablis l'ordre et la justice, il disparaît lors d'une chasse à l'onagre.
Cette scène royale qui se déroule à l'extérieur montre le roi faire exécuter son vizir, pendu à un gibet. Bahrâm Gûr est assis en tailleur sur son trône, selon la posture royale. Du fait de l'absence de perspective, le parasol qui le protège semble à la verticale. Plusieurs de ses gens, nobles et militaires, se tiennent debout en face de lui, d'autres assis sur un tapis.

Folio 248v : Exécution du vizir de Bahrâm Gûr
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Page de garde en papier vergé
 

Page de garde en papier vergé
 

Page de garde en papier vergé
 
Contre-plat inférieur en papier marbré
 

Contre-plat inférieur en papier marbré
 

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L'intérieur de la reliure, laqué noir, rouge et or, figure une mandorle et deux fleurons. Ils répondent à la rosace étoilée de huit fleurons en cuir découpé au centre de la couverture, dont les plats sont laqués d'un grand décor animalier et floral.

Contre-plat inférieur en papier marbré
 
Page de garde en papier vergé
 

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Contre-plat inférieur en papier marbré
 

Contre-plat inférieur en papier marbré
 

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L'intérieur de la reliure, laqué noir, rouge et or, figure une mandorle et deux fleurons. Ils répondent à la rosace étoilée de huit fleurons en cuir découpé au centre de la couverture, dont les plats sont laqués d'un grand décor animalier et floral.

Contre-plat inférieur en papier marbré
 
Les Cinq poèmes de Nezâmi couverture verso
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Nezâmî, grand maître du roman en vers, a rassemblé au 12e siècle « Cinq poèmes » en un recueil qui reste l’une des œuvres les plus célèbres de la littérature persane médiévale. Ces poèmes, Le Trésor des secrets, Khosrow et Shîrîn, Laylâ et Madjnûn, Les sept portraits, et Le livre d'Iskandar, s’inspirent de l’histoire iranienne ou de légendes populaires et se prêtent à merveille aux compositions picturales. L’ouvrage, connu de tous, a fait l’objet de nombreux manuscrits somptueusement illustrés dans les siècles qui ont suivi.
Le manuscrit présenté ici, copié au 17° siècle, est un magnifique témoignage de l’art du livre persan sous les Safavides.