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Figures et Divinités de l'Inde
 

Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes
Figures et Divinités de l'Inde couverture recto
 
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Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes

Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes

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Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes
Deux volumes petit-folio ; 43 x 29 cm
Sud de l’Andhra Pradesh (au nord de Madras), limitrophe du Karnataka, vers 1720-1730
Od 40 pet. fol. et Od 40 a pet. fol

En bas, sous chaque peinture, inscription manuscrite du titre, noté presque toujours trois fois, en telugu, en tamil et en français.
Tome I, page 2, inscription en exergue, en haut : Recueil de dessins et enluminures / des Dieux de l’Inde. / Les figures enluminées de ce recueil, au nombre de / cent quatre vingt quinze, représentent les divinités des / temples du Gange et de la côte de Coromandel. / On dit que ce Recueil appartenait à un Brame / célèbre qui était regardé comme un homme divin dans / tout le territoire de Madras, lorsque les français / se rendirent maîtres de cette ville en 1745.

 


Tome II, page 2, inscription en exergue : Recueil de dessins et enluminures des Dieux De l’inde au nombre de 195. / Les figures enluminées de ce recueil, représentent les / divinités des temples du Gange et de la côte Coromandel.

 

Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes
 Shiva et Parvati montés sur le taureau Nandi
 

 Shiva et Parvati montés sur le taureau Nandi
 

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Dans la mythologie hindoue, principalement tirée des Védas, des Puranas, du Ramayana et du Mahabharata se mêlent la cosmologie, les mythes, les faits historiques et les éléments d’une pratique intérieure du Yoga que l’on ne saurait expliquer autrement que par des symboles.
Ces derniers, parsemés dans ces textes, sont inspirés par la nature car l’homme, au même titre que l’ensemble des êtres, fait partie de la nature qui fait elle-même partie de la création.

 

            Shiva et Parvati montés sur le taureau Nandi
Shiva représente la conscience suprême, ou la conscience pure.
Parvati est l’énergie vitale, le souffle sans lequel l’être humain devient un corps inanimé, un cadavre (shav en sanscrit). Elle est la fille de l’élément terre (ici la montagne, du sanscrit parvat, ailleurs appelée le mont Meru, et utilisée pour le barattage de l’océan). Cette énergie jaillit, telle une fontaine,
de la terre ou de la montagne (c’est pour cela que Parvati est aussi appelée Shailputri (du sanscrit shail = le rocher, la montagne et putri = la fille).
Par ailleurs, le Ramayana nous apprend que Sita, la fille de Janaka, roi de Mithila, est née (sortie) de la terre.
Dans le langage du Yoga cette énergie vitale, appelée le prana, sommeille à la base de la dure-mère (meru-dand), dans le muladhara (la base principale ou la racine) situé en bas de la colonne vertébrale.
Nandi : le taureau ou le bœuf blanc, le Joyeux, est le véhicule de Shiva.

 

 Shiva et Parvati montés sur le taureau Nandi
 
Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes

Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes

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Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes
Deux volumes petit-folio ; 43 x 29 cm
Sud de l’Andhra Pradesh (au nord de Madras), limitrophe du Karnataka, vers 1720-1730
Od 40 pet. fol. et Od 40 a pet. fol

En bas, sous chaque peinture, inscription manuscrite du titre, noté presque toujours trois fois, en telugu, en tamil et en français.
Tome I, page 2, inscription en exergue, en haut : Recueil de dessins et enluminures / des Dieux de l’Inde. / Les figures enluminées de ce recueil, au nombre de / cent quatre vingt quinze, représentent les divinités des / temples du Gange et de la côte de Coromandel. / On dit que ce Recueil appartenait à un Brame / célèbre qui était regardé comme un homme divin dans / tout le territoire de Madras, lorsque les français / se rendirent maîtres de cette ville en 1745.

 


Tome II, page 2, inscription en exergue : Recueil de dessins et enluminures des Dieux De l’inde au nombre de 195. / Les figures enluminées de ce recueil, représentent les / divinités des temples du Gange et de la côte Coromandel.

 

Ensemble de cent quatre-vingt-quinze divinités indiennes
 Shiva et Parvati montés sur le taureau Nandi
 

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Dans la mythologie hindoue, principalement tirée des Védas, des Puranas, du Ramayana et du Mahabharata se mêlent la cosmologie, les mythes, les faits historiques et les éléments d’une pratique intérieure du Yoga que l’on ne saurait expliquer autrement que par des symboles.
Ces derniers, parsemés dans ces textes, sont inspirés par la nature car l’homme, au même titre que l’ensemble des êtres, fait partie de la nature qui fait elle-même partie de la création.

 

            Shiva et Parvati montés sur le taureau Nandi
Shiva représente la conscience suprême, ou la conscience pure.
Parvati est l’énergie vitale, le souffle sans lequel l’être humain devient un corps inanimé, un cadavre (shav en sanscrit). Elle est la fille de l’élément terre (ici la montagne, du sanscrit parvat, ailleurs appelée le mont Meru, et utilisée pour le barattage de l’océan). Cette énergie jaillit, telle une fontaine,
de la terre ou de la montagne (c’est pour cela que Parvati est aussi appelée Shailputri (du sanscrit shail = le rocher, la montagne et putri = la fille).
Par ailleurs, le Ramayana nous apprend que Sita, la fille de Janaka, roi de Mithila, est née (sortie) de la terre.
Dans le langage du Yoga cette énergie vitale, appelée le prana, sommeille à la base de la dure-mère (meru-dand), dans le muladhara (la base principale ou la racine) situé en bas de la colonne vertébrale.
Nandi : le taureau ou le bœuf blanc, le Joyeux, est le véhicule de Shiva.

 

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 Venugopala
 

 Venugopala
 

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Ce nom de Vishnu vient du sanscrit venu = la flûte, go = la vache, et pala = celui qui garde, donc : le berger.
Le Bhagavata Purana raconte l’histoire de la réincarnation du dieu Vishnu en homme berger, Krishna. Né à Mathura, Krishna, fils de Devaki, est mis en sécurité à Gokûl (puis à Vrindâvan) pour échapper aux foudres de son oncle Kansa, et est élevé auprès de Yashoda qui l’élève parmi les bergers.
Il est souvent représenté ainsi, jouant de la flûte en compagnie des gopi (gardiennes des troupeaux) parmi les vaches.
La vache représente le cosmos et aussi la lumière ou le trésor spirituel permettant de traverser ce monde de souffrance (bhavsagar en sanscrit) et d’accéder à la libération.
Le son de la flûte rappelle le son primordial.

 Venugopala
 
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 Venugopala
 

 Venugopala
 

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Ce nom de Vishnu vient du sanscrit venu = la flûte, go = la vache, et pala = celui qui garde, donc : le berger.
Le Bhagavata Purana raconte l’histoire de la réincarnation du dieu Vishnu en homme berger, Krishna. Né à Mathura, Krishna, fils de Devaki, est mis en sécurité à Gokûl (puis à Vrindâvan) pour échapper aux foudres de son oncle Kansa, et est élevé auprès de Yashoda qui l’élève parmi les bergers.
Il est souvent représenté ainsi, jouant de la flûte en compagnie des gopi (gardiennes des troupeaux) parmi les vaches.
La vache représente le cosmos et aussi la lumière ou le trésor spirituel permettant de traverser ce monde de souffrance (bhavsagar en sanscrit) et d’accéder à la libération.
Le son de la flûte rappelle le son primordial.

 Venugopala
 
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Shiva Nataraja à Chidambaram

Shiva Nataraja à Chidambaram

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Chidambaram, dans l'état du Tamil Nadu, est l’un des lieux les plus sacrés du shivaïsme. On y adore Shiva sous la forme du Nataraja, le danseur cosmique.
Le Kanda Purana tamoul nous renseigne sur l'origine de la danse de la félicité (anada-tandava) et les attributs de Shiva : Les ermites de la forêt de Taruka, hostiles à Shiva, pratiquaient des austérités et des sacrifices en vue de conquérir le ciel. Shiva se rendit à Taruka accompagné de Vishnu et les détourna de leurs austérités. Mécontents, ils offrirent alors un grand sacrifice afin de le mettre à mort et lancèrent tour à tour contre lui un tigre féroce, un trident, une antilope, des serpents, une tête de mort, des formules magiques et le génie Muyalakan (épilepsie). Shiva déchira la peau du tigre pour en faire son vêtement, saisit le trident, plaça l’antilope dans sa main gauche, fit des serpents sa parure, puis sous le nom de Shankar (celui qui donne la paix), il calma les démons, écrasa le démon Muyalakan sous ses pieds et se mit à danser sur lui. L’univers trembla et, quand la danse cessa, les ermites se prosternèrent aux pieds du dieu et chantèrent ses louanges. Shiva leur ordonna de continuer leur vie austère tout en observant les rites de son culte puis il s’en retourna à sa demeure, sur le mont Kailash.

 

            Les attributs de Shiva
Le trident : appelé Trishula en sanscrit, le trident témoigne de la maîtrise de Shiva sur les souffrances ou les difficultés qui entravent l’état de la joie permanente, autrement dit, les souffrances physiques, mentales et spirituelles. C'est parce qu'il les calme que l’on nomme aussi Shiva Shankar, celui qui calme. L’état de la joie permanente est appelé sat-chitta-ananda, la conscience pure.

L’antilope : Mriga vient du sanscrit marga, la voie. L’antilope possède le musc en elle mais comme elle l’ignore, elle est attirée par son odeur et court partout le chercher ailleurs. De même, l’être humain possède une part divine en lui mais, ne le sachant pas, il la cherche partout ailleurs dans le monde. Comme l’antilope, l’être humain est trompé par ses sens (indriya) qui l’emmènent loin de lui-même, vers l’illusion (la maya). Tout comme en remontant ses propres traces l’animal retrouve sa grotte, l’être humain peut reconnaître et réaliser la part divine qui réside en lui. Cette quête est illustrée par un épisode du Ramayana où Sita envoie Rama à la poursuite d'une antilope dorée mais se fait enlever par le démon Ravana pendant son absence.

Le tambour : appelé damaru en sanscrit, il produit le son (nad) primordial. Ce son est le symbole de l’éternité, du verbe (au commencement fut le verbe, symbolisé par le son Om). La particularité du son primordial est qu’il est ininterrompu contrairement aux sons que peuvent produire les êtres ou les objets.

Le serpent Naga : Lors du barattage de l’océan, avant que les joyaux et le nectar ne sortent de l'eau, apparût d'abord un poison puissant risquant de tuer tous ceux qui avaient entrepris la tâche du barattage. Shiva arriva alors à la rescousse et bût le poison sans toutefois l'avaler : il le garda dans sa gorge qui en devint bleue et obtint ainsi le surnom de Neelkanth, (celui au cou bleu). Ainsi, le serpent peut-il représenter non seulement la Kundalini et l’énergie protectrice mais, comme l'enseigne cette histoire, il symbolise aussi la preuve que Shiva maîtrise les effets maléfiques du poison.

La lune : appelée soma en sanscrit, elle symbolise le souffle principal (le mukhya prana), d’où l’appellation de "boisson qui rend ivre ou joyeux" (soma rasa). Shiva aime boire le soma rasa. Parfois, par extrapolation, le soma peut désigner des produits extraits de plantes telles que le cannabis que certains yogis consomment afin de faciliter la méditation.

Muyalakan : l'épilepsie, en référence à l’ego (ahamkar). L’être humain, en maîtrisant les caprices de son ego et en cessant de s'identifier à lui, peut accéder à la joie permanente, d’où est issue la danse de Shiva appelée ananda tandava (la danse de la félicité).

 

Shiva Nataraja à Chidambaram
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Shiva Nataraja à Chidambaram

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Chidambaram, dans l'état du Tamil Nadu, est l’un des lieux les plus sacrés du shivaïsme. On y adore Shiva sous la forme du Nataraja, le danseur cosmique.
Le Kanda Purana tamoul nous renseigne sur l'origine de la danse de la félicité (anada-tandava) et les attributs de Shiva : Les ermites de la forêt de Taruka, hostiles à Shiva, pratiquaient des austérités et des sacrifices en vue de conquérir le ciel. Shiva se rendit à Taruka accompagné de Vishnu et les détourna de leurs austérités. Mécontents, ils offrirent alors un grand sacrifice afin de le mettre à mort et lancèrent tour à tour contre lui un tigre féroce, un trident, une antilope, des serpents, une tête de mort, des formules magiques et le génie Muyalakan (épilepsie). Shiva déchira la peau du tigre pour en faire son vêtement, saisit le trident, plaça l’antilope dans sa main gauche, fit des serpents sa parure, puis sous le nom de Shankar (celui qui donne la paix), il calma les démons, écrasa le démon Muyalakan sous ses pieds et se mit à danser sur lui. L’univers trembla et, quand la danse cessa, les ermites se prosternèrent aux pieds du dieu et chantèrent ses louanges. Shiva leur ordonna de continuer leur vie austère tout en observant les rites de son culte puis il s’en retourna à sa demeure, sur le mont Kailash.

 

            Les attributs de Shiva
Le trident : appelé Trishula en sanscrit, le trident témoigne de la maîtrise de Shiva sur les souffrances ou les difficultés qui entravent l’état de la joie permanente, autrement dit, les souffrances physiques, mentales et spirituelles. C'est parce qu'il les calme que l’on nomme aussi Shiva Shankar, celui qui calme. L’état de la joie permanente est appelé sat-chitta-ananda, la conscience pure.

L’antilope : Mriga vient du sanscrit marga, la voie. L’antilope possède le musc en elle mais comme elle l’ignore, elle est attirée par son odeur et court partout le chercher ailleurs. De même, l’être humain possède une part divine en lui mais, ne le sachant pas, il la cherche partout ailleurs dans le monde. Comme l’antilope, l’être humain est trompé par ses sens (indriya) qui l’emmènent loin de lui-même, vers l’illusion (la maya). Tout comme en remontant ses propres traces l’animal retrouve sa grotte, l’être humain peut reconnaître et réaliser la part divine qui réside en lui. Cette quête est illustrée par un épisode du Ramayana où Sita envoie Rama à la poursuite d'une antilope dorée mais se fait enlever par le démon Ravana pendant son absence.

Le tambour : appelé damaru en sanscrit, il produit le son (nad) primordial. Ce son est le symbole de l’éternité, du verbe (au commencement fut le verbe, symbolisé par le son Om). La particularité du son primordial est qu’il est ininterrompu contrairement aux sons que peuvent produire les êtres ou les objets.

Le serpent Naga : Lors du barattage de l’océan, avant que les joyaux et le nectar ne sortent de l'eau, apparût d'abord un poison puissant risquant de tuer tous ceux qui avaient entrepris la tâche du barattage. Shiva arriva alors à la rescousse et bût le poison sans toutefois l'avaler : il le garda dans sa gorge qui en devint bleue et obtint ainsi le surnom de Neelkanth, (celui au cou bleu). Ainsi, le serpent peut-il représenter non seulement la Kundalini et l’énergie protectrice mais, comme l'enseigne cette histoire, il symbolise aussi la preuve que Shiva maîtrise les effets maléfiques du poison.

La lune : appelée soma en sanscrit, elle symbolise le souffle principal (le mukhya prana), d’où l’appellation de "boisson qui rend ivre ou joyeux" (soma rasa). Shiva aime boire le soma rasa. Parfois, par extrapolation, le soma peut désigner des produits extraits de plantes telles que le cannabis que certains yogis consomment afin de faciliter la méditation.

Muyalakan : l'épilepsie, en référence à l’ego (ahamkar). L’être humain, en maîtrisant les caprices de son ego et en cessant de s'identifier à lui, peut accéder à la joie permanente, d’où est issue la danse de Shiva appelée ananda tandava (la danse de la félicité).

 

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Vishnu Yoganarasimha
 

Vishnu Yoganarasimha
 

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Cette réincarnation de Vishnu en homme-lion, autrement dit ni vraiment homme, ni vraiment animal, est surtout vénérée dans l'Andhra Pradesh. Elle se réfère à l'histoire suivante :
Krishna dit dans la Bhagavad Gita qu’à chaque fois que le dharma (la loi éternelle) est en danger et que l’injustice prend trop d'importance dans le monde, il prend naissance afin de rétablir la loi. Or Hiranayakashipu, un démon qui grâce à ses austérités avait obtenu le don de ne pouvoir être tué ni par un humain ni par un animal, ni sur la terre ni au ciel, ni pendant la nuit ni pendant la journée, etc. risquait de devenir trop puissant. Vishnu se réincarna alors en Narasimha, ni homme ni animal, afin de libérer le monde de l’injustice de Hiranyakashipu.
Le yogi (yoganarasimha) maîtrise, quant à lui, le mental qui ne peut comprendre le monde qu’en le divisant et le subdivisant en catégories incessantes, du fait de ses cinq sens externes. A cause de ces catégories l’être humain devient aveugle à "ce qui est", situé au-delà des catégories. D’où la forme assumée de Vishnu en dehors des catégories : "ni ceci, ni cela" (neti, neti en sanscrit).

Vishnu Yoganarasimha
 
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Vishnu Yoganarasimha
 

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Cette réincarnation de Vishnu en homme-lion, autrement dit ni vraiment homme, ni vraiment animal, est surtout vénérée dans l'Andhra Pradesh. Elle se réfère à l'histoire suivante :
Krishna dit dans la Bhagavad Gita qu’à chaque fois que le dharma (la loi éternelle) est en danger et que l’injustice prend trop d'importance dans le monde, il prend naissance afin de rétablir la loi. Or Hiranayakashipu, un démon qui grâce à ses austérités avait obtenu le don de ne pouvoir être tué ni par un humain ni par un animal, ni sur la terre ni au ciel, ni pendant la nuit ni pendant la journée, etc. risquait de devenir trop puissant. Vishnu se réincarna alors en Narasimha, ni homme ni animal, afin de libérer le monde de l’injustice de Hiranyakashipu.
Le yogi (yoganarasimha) maîtrise, quant à lui, le mental qui ne peut comprendre le monde qu’en le divisant et le subdivisant en catégories incessantes, du fait de ses cinq sens externes. A cause de ces catégories l’être humain devient aveugle à "ce qui est", situé au-delà des catégories. D’où la forme assumée de Vishnu en dehors des catégories : "ni ceci, ni cela" (neti, neti en sanscrit).

Vishnu Yoganarasimha
 
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 Shiva Shankaranarayana
 

 Shiva Shankaranarayana
 

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Pour moitié Shiva et pour moitié Vishnu, cette forme est aussi dite Hari-Hara. Hari, un surnom de Vishnu signifie "jaune", la couleur du drapé, en sanscrit et Hara signfie "déstructeur" des souffrances.
Le Harivamsha Purana nous informe sur les deux aspects complémentaires d’un dieu unique : "Hari-Hara, forme éternelle et divine, qui n’a ni commencement, ni milieu, ni fin. Celui qui est Vishnu et Rudra (Shiva) ; celui qui est Rudra et aussi Brahma. Vishnu, Rudra et Brahma sont trois dieux sous une seule forme, tous trois bienfaisants, créateurs et maîtres du monde, nés d'eux-mêmes, à la fois mâles et femelles."
Ici, les attributs de Shiva, trident et antilope, sont repris à gauche et ceux de Vishnu, un geste d’apaisement (abhaya mudra) et le chakra (disque) à droite. Dans d’autres représentations les attributs de Shiva sont souvent à droite et ceux de Vishnu à gauche. Cependant le troisième œil de Shiva est toujours représenté.

 Shiva Shankaranarayana
 
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 Shiva Shankaranarayana
 

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Pour moitié Shiva et pour moitié Vishnu, cette forme est aussi dite Hari-Hara. Hari, un surnom de Vishnu signifie "jaune", la couleur du drapé, en sanscrit et Hara signfie "déstructeur" des souffrances.
Le Harivamsha Purana nous informe sur les deux aspects complémentaires d’un dieu unique : "Hari-Hara, forme éternelle et divine, qui n’a ni commencement, ni milieu, ni fin. Celui qui est Vishnu et Rudra (Shiva) ; celui qui est Rudra et aussi Brahma. Vishnu, Rudra et Brahma sont trois dieux sous une seule forme, tous trois bienfaisants, créateurs et maîtres du monde, nés d'eux-mêmes, à la fois mâles et femelles."
Ici, les attributs de Shiva, trident et antilope, sont repris à gauche et ceux de Vishnu, un geste d’apaisement (abhaya mudra) et le chakra (disque) à droite. Dans d’autres représentations les attributs de Shiva sont souvent à droite et ceux de Vishnu à gauche. Cependant le troisième œil de Shiva est toujours représenté.

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Brahma

Brahma

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Brahma le créateur est synonyme de savoir, c'est-à-dire des Védas. Il est représenté avec quatre têtes, une dans chaque direction.
Ici, l’on voit deux têtes à sa gauche car l’artiste y a figuré la tête qui se trouve habituellement derrière. Dans sa main gauche il tient les Védas, une de ses mains droites est en posture de méditation ou de savoir (gyan mudra) tandis qu'avec l’autre il fait le geste de l’apaisement (abhya mudra). Avec sa quatrième main, à gauche, il fait le geste de charité, de don ou de compassion (appelé le varad mudra).
Brahma est souvent assis sur un lotus à mille feuilles, synonyme de l’état d’éveil spirituel.

Brahma
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Brahma

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Brahma le créateur est synonyme de savoir, c'est-à-dire des Védas. Il est représenté avec quatre têtes, une dans chaque direction.
Ici, l’on voit deux têtes à sa gauche car l’artiste y a figuré la tête qui se trouve habituellement derrière. Dans sa main gauche il tient les Védas, une de ses mains droites est en posture de méditation ou de savoir (gyan mudra) tandis qu'avec l’autre il fait le geste de l’apaisement (abhya mudra). Avec sa quatrième main, à gauche, il fait le geste de charité, de don ou de compassion (appelé le varad mudra).
Brahma est souvent assis sur un lotus à mille feuilles, synonyme de l’état d’éveil spirituel.

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 Linga de Tirukkalukkundram
 

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Tiru signifie "signe de respect" en tamoul ; Kaluk, le milan et Kundram, la colline, aussi appelée Vedagiri, la colline ou la montagne du savoir. Sur cette colline du Tamil Nadu se trouve un linga entièrement taillé dans la roche, selon la tradition des Pallava, célèbre dynastie de l'Inde du Sud. Il est dit que Jatayou et Sampati (les deux milans représentés ici en haut, qui sont des personnages du Ramayana) venaient régulièrement prier Shiva sur cette colline. D’où le nom Tirukalukkundram.
Le linga signifie signe, marque, symbole, phallus. Il est également le symbole de la force vitale divine et de la procréation.
Selon le Shiva Purana (1, 16,106), le signe distinctif par lequel on peut reconnaître la nature de quelque chose est appelé linga. Cependant, selon le Linga Purana (1, 3, 2-3) Shiva (la conscience suprême) est sans signe (sans sexe, d’où l’image androgyne de Shiva), sans couleur, sans goût, sans odeur, hors d’atteinte des mots et du toucher, sans qualités, immuable, immobile… Le Shiva Purana précise que ce n’est pas le phallus en lui-même qui est vénéré, mais celui dont le phallus est le signe, le Progéniteur, l’énergie cosmique. Le phallus est donc l’emblème, le signe de la personne de Shiva (la conscience pure) dont il est l’image.

Selon le chapitre 163 du Matsya Purana un linga doit être composé de trois portions superposées correspondant aux trois dieux principaux : la portion inférieure, celle de Brahma, est une section carrée ; la portion médiane, celle de Vishnu, est une section octogonale et la portion supérieure, celle de Shiva, une section circulaire ou arrondie.
Un mukhalinga est un linga à figure humaine, comme c'est le cas ici. On peut en trouver qui comportent jusqu'à cinq têtes.

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Tiru signifie "signe de respect" en tamoul ; Kaluk, le milan et Kundram, la colline, aussi appelée Vedagiri, la colline ou la montagne du savoir. Sur cette colline du Tamil Nadu se trouve un linga entièrement taillé dans la roche, selon la tradition des Pallava, célèbre dynastie de l'Inde du Sud. Il est dit que Jatayou et Sampati (les deux milans représentés ici en haut, qui sont des personnages du Ramayana) venaient régulièrement prier Shiva sur cette colline. D’où le nom Tirukalukkundram.
Le linga signifie signe, marque, symbole, phallus. Il est également le symbole de la force vitale divine et de la procréation.
Selon le Shiva Purana (1, 16,106), le signe distinctif par lequel on peut reconnaître la nature de quelque chose est appelé linga. Cependant, selon le Linga Purana (1, 3, 2-3) Shiva (la conscience suprême) est sans signe (sans sexe, d’où l’image androgyne de Shiva), sans couleur, sans goût, sans odeur, hors d’atteinte des mots et du toucher, sans qualités, immuable, immobile… Le Shiva Purana précise que ce n’est pas le phallus en lui-même qui est vénéré, mais celui dont le phallus est le signe, le Progéniteur, l’énergie cosmique. Le phallus est donc l’emblème, le signe de la personne de Shiva (la conscience pure) dont il est l’image.

Selon le chapitre 163 du Matsya Purana un linga doit être composé de trois portions superposées correspondant aux trois dieux principaux : la portion inférieure, celle de Brahma, est une section carrée ; la portion médiane, celle de Vishnu, est une section octogonale et la portion supérieure, celle de Shiva, une section circulaire ou arrondie.
Un mukhalinga est un linga à figure humaine, comme c'est le cas ici. On peut en trouver qui comportent jusqu'à cinq têtes.

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Kannappa offre son œil à Shiva

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Dans le temple de Kalahastishvara, dans l’Andhra Pradesh, on célèbre le chasseur Kannappa, dévot de Shiva qui est l’un des 63 saints shivaïtes populaires (nayanmar).
Le Periya Purana (ou grand purana), texte tamil du XIIe siècle, raconte l'histoire suivante : Les 63 nayanmars étaient des fidèles, dévots extrêmes de Shiva : Tinnan (le solide) appartenait à la caste des bergers mais il était chasseur. Très jeune, il était chef de son clan et allait à la chasse dans les forêts denses avec les membres de son clan. Un jour, alors qu’ils chassaient un sanglier, ils arrivèrent jusqu’à la montagne sacrée de Kalhatti, où se trouvait un temple de Shiva. Ils décidèrent alors d’aller prier. Tinnan, le chef, sentit une force miraculeuse lorsqu’il s’approcha de l’image de Shiva. A la vue du linga, épris de l’amour divin, il se jeta sur lui et l’embrassa en versant des larmes de joie. Par la suite, naïvement, il s’inquiéta : "Comment se fait-il que Dieu vit seul ici, dans cette forêt au milieu des animaux sauvages, sans nourritures ?". Il partit alors chercher de la viande de sanglier que ses serviteurs étaient en train de préparer et, sur le chemin du retour, il remplit sa bouche de l’eau fraîche de la rivière et ramassa quelques fleurs sauvages. Ainsi, il fit ses offrandes au linga avec l’eau de sa bouche, les fleurs sauvages et des morceaux de la viande de sanglier soigneusement choisis, qu’il mâcha afin de l'attendrir.
Un jour, Tinnan découvrit que du sang coulait de l’œil droit du linga. Il essaya par tous les moyens possibles de l'arrêter mais, n’ayant pas réussi, il décida de remplacer l’œil du linga par son propre œil et c’est ce qu’il fit. Peu de temps après il constata que le sang coulait de l’œil gauche du linga. Il plaça alors une jambe sur l’œil gauche du linga afin de se repérer et sortit son couteau pour enlever son œil gauche. A ce moment, une main sacrée sortit du linga, l’arrêta, le bénit en disant : "Mon fils adoré, tu auras toujours une place à ma droite", et le baptisa Kann-Appan, le dévot qui offrît son œil. C’est sous ce nom qu’il est vénéré depuis.

Cette légende semble être une tentative de réconciliation à destination des fidèles orthodoxes de Shiva qui le vénéraient selon les rites védiques et considéraient comme impurs la viande et tout objet mis dans la bouche. La morale de cette légende ressemble à celle du Ramayana, quand Shabri, une indigène de la forêt, offre à Rama des prunes qu’elle a goûtées au préalable, et nous apprend que seule la dévotion pure compte et non pas les manières.

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Kannappa offre son œil à Shiva

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Dans le temple de Kalahastishvara, dans l’Andhra Pradesh, on célèbre le chasseur Kannappa, dévot de Shiva qui est l’un des 63 saints shivaïtes populaires (nayanmar).
Le Periya Purana (ou grand purana), texte tamil du XIIe siècle, raconte l'histoire suivante : Les 63 nayanmars étaient des fidèles, dévots extrêmes de Shiva : Tinnan (le solide) appartenait à la caste des bergers mais il était chasseur. Très jeune, il était chef de son clan et allait à la chasse dans les forêts denses avec les membres de son clan. Un jour, alors qu’ils chassaient un sanglier, ils arrivèrent jusqu’à la montagne sacrée de Kalhatti, où se trouvait un temple de Shiva. Ils décidèrent alors d’aller prier. Tinnan, le chef, sentit une force miraculeuse lorsqu’il s’approcha de l’image de Shiva. A la vue du linga, épris de l’amour divin, il se jeta sur lui et l’embrassa en versant des larmes de joie. Par la suite, naïvement, il s’inquiéta : "Comment se fait-il que Dieu vit seul ici, dans cette forêt au milieu des animaux sauvages, sans nourritures ?". Il partit alors chercher de la viande de sanglier que ses serviteurs étaient en train de préparer et, sur le chemin du retour, il remplit sa bouche de l’eau fraîche de la rivière et ramassa quelques fleurs sauvages. Ainsi, il fit ses offrandes au linga avec l’eau de sa bouche, les fleurs sauvages et des morceaux de la viande de sanglier soigneusement choisis, qu’il mâcha afin de l'attendrir.
Un jour, Tinnan découvrit que du sang coulait de l’œil droit du linga. Il essaya par tous les moyens possibles de l'arrêter mais, n’ayant pas réussi, il décida de remplacer l’œil du linga par son propre œil et c’est ce qu’il fit. Peu de temps après il constata que le sang coulait de l’œil gauche du linga. Il plaça alors une jambe sur l’œil gauche du linga afin de se repérer et sortit son couteau pour enlever son œil gauche. A ce moment, une main sacrée sortit du linga, l’arrêta, le bénit en disant : "Mon fils adoré, tu auras toujours une place à ma droite", et le baptisa Kann-Appan, le dévot qui offrît son œil. C’est sous ce nom qu’il est vénéré depuis.

Cette légende semble être une tentative de réconciliation à destination des fidèles orthodoxes de Shiva qui le vénéraient selon les rites védiques et considéraient comme impurs la viande et tout objet mis dans la bouche. La morale de cette légende ressemble à celle du Ramayana, quand Shabri, une indigène de la forêt, offre à Rama des prunes qu’elle a goûtées au préalable, et nous apprend que seule la dévotion pure compte et non pas les manières.

Kannappa offre son œil à Shiva
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 Vishnu sous l’aspect de Venkateshvara
 

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Venkateshvara est le dieu (Ishvara) de la montagne Venkata, dont le culte est célébré à Tirumala, dans l’Andhra Pradesh. La particularité de cette représentation se trouve dans les gestes des mains. Avec une des mains droite il tient le sudarshan chakra et avec l'autre main droite il fait le geste de charité, de don ou de compassion (le varad mudra), qui est pourtant habituellement représenté par la main gauche. Ici, avec une de ses mains gauche, il tient la conque (signifiant le son primordial) et avec l'autre il fait le bhumisparsha mudra, la paume de main vers l’intérieur pointant vers la terre. Ce geste est habituellement attribué au Bouddha Shakyamuni, quand il touche la terre pour la prendre à témoin de son éveil à Bodhgaya.

 Vishnu sous l’aspect de Venkateshvara
 
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 Vishnu sous l’aspect de Venkateshvara
 

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Venkateshvara est le dieu (Ishvara) de la montagne Venkata, dont le culte est célébré à Tirumala, dans l’Andhra Pradesh. La particularité de cette représentation se trouve dans les gestes des mains. Avec une des mains droite il tient le sudarshan chakra et avec l'autre main droite il fait le geste de charité, de don ou de compassion (le varad mudra), qui est pourtant habituellement représenté par la main gauche. Ici, avec une de ses mains gauche, il tient la conque (signifiant le son primordial) et avec l'autre il fait le bhumisparsha mudra, la paume de main vers l’intérieur pointant vers la terre. Ce geste est habituellement attribué au Bouddha Shakyamuni, quand il touche la terre pour la prendre à témoin de son éveil à Bodhgaya.

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 Sarasvati
 

 Sarasvati
 

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La déesse du savoir tient ici les Védas dans sa main gauche, et dans sa main droite, un collier de rudraksh (symbole de Shiva utilisé pour la prière). Elle joue de la vina (symbole du son primordial et de la joie) et se tient sur un asana posé sur deux perroquets.
Avant d’arriver à l’état d’éveil par le biais de la méditation ou de la prière, l’aspirant à la connaissance suprême doit maîtriser les Védas et ses auxiliaires (Vedanga) afin d’avoir une bonne base (d’où probablement la référence aux perroquets).
Ganga, Yamuna et Sarasvati sont les trois déesses qui représentent également les trois nadis (rivières ou canaux subtils) Ida, Pingala et Sushumna, les trois voies principales par lesquelles le souffle circule dans le corps humain. Le Sushumna représente Sarasvati car une fois que le pratiquant de la science du yoga a accès au Sushumna, il est en mesure de réveiller son énergie vitale (la kundalini) qui se trouve lovée à la base de la colonne vertébrale.

 Sarasvati
 
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 Sarasvati
 

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La déesse du savoir tient ici les Védas dans sa main gauche, et dans sa main droite, un collier de rudraksh (symbole de Shiva utilisé pour la prière). Elle joue de la vina (symbole du son primordial et de la joie) et se tient sur un asana posé sur deux perroquets.
Avant d’arriver à l’état d’éveil par le biais de la méditation ou de la prière, l’aspirant à la connaissance suprême doit maîtriser les Védas et ses auxiliaires (Vedanga) afin d’avoir une bonne base (d’où probablement la référence aux perroquets).
Ganga, Yamuna et Sarasvati sont les trois déesses qui représentent également les trois nadis (rivières ou canaux subtils) Ida, Pingala et Sushumna, les trois voies principales par lesquelles le souffle circule dans le corps humain. Le Sushumna représente Sarasvati car une fois que le pratiquant de la science du yoga a accès au Sushumna, il est en mesure de réveiller son énergie vitale (la kundalini) qui se trouve lovée à la base de la colonne vertébrale.

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 Vishnu sous l’aspect de Chakrapani
 

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Le temple de Chakrapani, érigé au 13e siècle, se trouve à environ 2 km à l’est du temple de Kumbheshwara à Kumbakonam, dans l'état de Madras. Situé au bord du fleuve sacré Kaveri, ce temple abrite dans son sanctum sanctorum la divinité Sri Sudarshana Chakra. On y vénère Perumal (Vishnu) avec les feuilles de vilva que l’on associe habituellement à Shiva. On dit aussi que Maha Lakshmi réside dans l’arbre vilva.
Sri Sudarshana se tient debout sur une plateforme de lotus avec ses huit mains tenant la conque, le disque (chakra), l’arc, la hache, la massue, et probablement un bâton ou une flèche. Il fait également les gestes de l’apaisement et de la charité. Certains considèrent que le dieu Chakrapani est doté d’un troisième œil, un attribut traditionnellement plutôt associé à Shiva.

 Vishnu sous l’aspect de Chakrapani
 
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 Vishnu sous l’aspect de Chakrapani
 

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Le temple de Chakrapani, érigé au 13e siècle, se trouve à environ 2 km à l’est du temple de Kumbheshwara à Kumbakonam, dans l'état de Madras. Situé au bord du fleuve sacré Kaveri, ce temple abrite dans son sanctum sanctorum la divinité Sri Sudarshana Chakra. On y vénère Perumal (Vishnu) avec les feuilles de vilva que l’on associe habituellement à Shiva. On dit aussi que Maha Lakshmi réside dans l’arbre vilva.
Sri Sudarshana se tient debout sur une plateforme de lotus avec ses huit mains tenant la conque, le disque (chakra), l’arc, la hache, la massue, et probablement un bâton ou une flèche. Il fait également les gestes de l’apaisement et de la charité. Certains considèrent que le dieu Chakrapani est doté d’un troisième œil, un attribut traditionnellement plutôt associé à Shiva.

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Hanuman

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Dans le Ramayana, lorsque Ravana enlève Sita pour la faire prisonnière dans son palais sur l'île de Lanka, Rama se lance à sa recherche, assisté par le fidèle Hanuman et d’autres créatures merveilleuses. Hanuman (homme-singe), fils de Vayu (l’élément air) est un brahmachari parfait (celui qui a fait le vœu du célibat dans sa recherche de l’absolu, Brahma). Il est également le dévot parfait de Rama et de Sita qu'il garde éternellement dans son cœur.
Il vient au secours de Rama et de son frère Lakshmana chaque fois que la situation est critique. Au moment où Rama commence à perdre l’espoir de retrouver Sita (il arrive plusieurs fois que Rama oublie sa nature divine du fait qu’il est réincarné en être humain), Hanuman traverse l’océan et revient avec les nouvelles de Sita, sortant ainsi son maître du désespoir. À un autre moment, il sauve la vie de Lakshmana en apportant le remède nécessaire à temps. Certains textes le désignent comme étant une réincarnation de Shiva.

Hanuman
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Hanuman

Hanuman

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Dans le Ramayana, lorsque Ravana enlève Sita pour la faire prisonnière dans son palais sur l'île de Lanka, Rama se lance à sa recherche, assisté par le fidèle Hanuman et d’autres créatures merveilleuses. Hanuman (homme-singe), fils de Vayu (l’élément air) est un brahmachari parfait (celui qui a fait le vœu du célibat dans sa recherche de l’absolu, Brahma). Il est également le dévot parfait de Rama et de Sita qu'il garde éternellement dans son cœur.
Il vient au secours de Rama et de son frère Lakshmana chaque fois que la situation est critique. Au moment où Rama commence à perdre l’espoir de retrouver Sita (il arrive plusieurs fois que Rama oublie sa nature divine du fait qu’il est réincarné en être humain), Hanuman traverse l’océan et revient avec les nouvelles de Sita, sortant ainsi son maître du désespoir. À un autre moment, il sauve la vie de Lakshmana en apportant le remède nécessaire à temps. Certains textes le désignent comme étant une réincarnation de Shiva.

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 Garuda
 

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Le milan Garuda, monture de Vishnu, est ici personnifié et reconnaissable grâce à ses ailes et son bec.
Il est l'ennemi des serpents et protège des effets maléfiques de leur poison. Il ne faut néanmoins pas confondre ces serpents avec le serpent à mille têtes sur lequel se repose Vishnu dans l’océan de lait.
Par ailleurs, sur le chemin de l’éveil, le yogi rencontre des obstacles qu’il surmonte grâce à une concentration mentale parfaite comme celle d’un aigle.

 Garuda
 
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 Garuda
 

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Le milan Garuda, monture de Vishnu, est ici personnifié et reconnaissable grâce à ses ailes et son bec.
Il est l'ennemi des serpents et protège des effets maléfiques de leur poison. Il ne faut néanmoins pas confondre ces serpents avec le serpent à mille têtes sur lequel se repose Vishnu dans l’océan de lait.
Par ailleurs, sur le chemin de l’éveil, le yogi rencontre des obstacles qu’il surmonte grâce à une concentration mentale parfaite comme celle d’un aigle.

 Garuda
 
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 Draupadi
 

 Draupadi
 

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Draupadi est l’épouse des cinq frères Pandava, héros du Mahabharata de Vyasa.
Représentée ici en princesse, elle est une réincarnation de la déesse Lakshmi, l’épouse du dieu Vishnu.
Le Mahabharata, avec plus de 90 000 versets d’une très grande valeur poétique et esthétique, est sans doute le poème le plus long du monde. Ėcrit en sanscrit, il nous raconte l’histoire de la grande guerre de la tribu de Bharat qui engage les cinq frères Pandava et les cent frères Kaurava.
Bharat signifie "celui qui cherche la lumière" et, par conséquent, cette grande guerre représente également la lutte intérieure à laquelle doit se livrer tout aspirant à la délivrance, l’illumination. Sur ce plan, les cinq frères représentent les cinq sens, leur femme Draupadi, la nature à laquelle sont attachés les sens, et les cent frères les diversions, les attirances contre lesquelles les sens doivent lutter. Ce combat se déroule sous la surveillance de l’Observateur, le dieu Krishna, qui suit son évolution sans y participer.

 Draupadi
 
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 Draupadi
 

 Draupadi
 

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Draupadi est l’épouse des cinq frères Pandava, héros du Mahabharata de Vyasa.
Représentée ici en princesse, elle est une réincarnation de la déesse Lakshmi, l’épouse du dieu Vishnu.
Le Mahabharata, avec plus de 90 000 versets d’une très grande valeur poétique et esthétique, est sans doute le poème le plus long du monde. Ėcrit en sanscrit, il nous raconte l’histoire de la grande guerre de la tribu de Bharat qui engage les cinq frères Pandava et les cent frères Kaurava.
Bharat signifie "celui qui cherche la lumière" et, par conséquent, cette grande guerre représente également la lutte intérieure à laquelle doit se livrer tout aspirant à la délivrance, l’illumination. Sur ce plan, les cinq frères représentent les cinq sens, leur femme Draupadi, la nature à laquelle sont attachés les sens, et les cent frères les diversions, les attirances contre lesquelles les sens doivent lutter. Ce combat se déroule sous la surveillance de l’Observateur, le dieu Krishna, qui suit son évolution sans y participer.

 Draupadi
 
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 Ravana
 

 Ravana
 

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Personnage du Ramayana, Ravana signifie "celui qui crie" en sanscrit. On l'appelle également Paulastya car il était le petit-fils du sage Pulastya. Ravana est le chef des Asuras ou Rakshasas (démons) et roi de Lanka, royauté qu'il a usurpée en en dépossédant son beau-frère Kubera. Il possède dix têtes (raison pour laquelle il est aussi appelé Dashanan ou Dashvadan) et vingt bras.
On raconte qu’il avait prié Brahma pendant dix mille ans et que, tous les mille ans, il lui offrait une de ses têtes. Il en offrit ainsi neuf et, alors qu’il s’apprêtait à offrir la dixième, Brahma, satisfait du sérieux de sa dévotion, exauça son vœu de ne pouvoir être tué ni par un démon, ni par un dieu.
Muni de cette protection, Ravana sema la terreur partout autour de lui et conquit tous les royaumes, excepté celui de Kartavirya. Il essaya même de soulever le mont Kailash, demeure de Shiva. Shiva s'y appuya alors d'une telle façon que cela écrasa les doigts de Ravana. Ce dernier pria ensuite Shiva pendant mille ans tout en hurlant de douleur et c’est ainsi qu'il prit le nom de Ravana. Satisfait de ses prières, Shiva le débarrassa enfin de ses maux.
Ravana était un grand savant connaisseur des Vedas et un fervent dévot de Shiva. Cependant, il commit l’erreur d’enlever Sita, la femme de Rama alors que ce dernier vivait en exil dans la forêt. Suite à une longue bataille, Rama finira par tuer Ravana pour libérer Sita.

 Ravana
 
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 Ravana
 

 Ravana
 

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Personnage du Ramayana, Ravana signifie "celui qui crie" en sanscrit. On l'appelle également Paulastya car il était le petit-fils du sage Pulastya. Ravana est le chef des Asuras ou Rakshasas (démons) et roi de Lanka, royauté qu'il a usurpée en en dépossédant son beau-frère Kubera. Il possède dix têtes (raison pour laquelle il est aussi appelé Dashanan ou Dashvadan) et vingt bras.
On raconte qu’il avait prié Brahma pendant dix mille ans et que, tous les mille ans, il lui offrait une de ses têtes. Il en offrit ainsi neuf et, alors qu’il s’apprêtait à offrir la dixième, Brahma, satisfait du sérieux de sa dévotion, exauça son vœu de ne pouvoir être tué ni par un démon, ni par un dieu.
Muni de cette protection, Ravana sema la terreur partout autour de lui et conquit tous les royaumes, excepté celui de Kartavirya. Il essaya même de soulever le mont Kailash, demeure de Shiva. Shiva s'y appuya alors d'une telle façon que cela écrasa les doigts de Ravana. Ce dernier pria ensuite Shiva pendant mille ans tout en hurlant de douleur et c’est ainsi qu'il prit le nom de Ravana. Satisfait de ses prières, Shiva le débarrassa enfin de ses maux.
Ravana était un grand savant connaisseur des Vedas et un fervent dévot de Shiva. Cependant, il commit l’erreur d’enlever Sita, la femme de Rama alors que ce dernier vivait en exil dans la forêt. Suite à une longue bataille, Rama finira par tuer Ravana pour libérer Sita.

 Ravana
 
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 Indrajit
 

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Ravana, roi des démons et de la Cité d’or de Lanka, attaqua Indra, le roi des dieux, dans son propre ciel. Indra fut vaincu et transporté à Lanka par l’un des fils de Ravana appelé Meghanada (le tonnerre des nuages), qui reçut de ce fait le titre de Vainqueur d’Indra : Indrajit.
Grâce à l’intervention de Brahma et d'autres dieux, Indra fut libéré en échange d’une promesse d’immortalité conditionnelle accordée à Indrajit. Brahma expliqua cependant à Indra que sa défaite était la punition de l’adultère qu’il avait commis avec Ahalya (fille de Brahma et femme du sage Gotama). A son tour il fut tué par Lakshmana à l'issue d'un féroce combat.

 Indrajit
 
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 Indrajit
 

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Ravana, roi des démons et de la Cité d’or de Lanka, attaqua Indra, le roi des dieux, dans son propre ciel. Indra fut vaincu et transporté à Lanka par l’un des fils de Ravana appelé Meghanada (le tonnerre des nuages), qui reçut de ce fait le titre de Vainqueur d’Indra : Indrajit.
Grâce à l’intervention de Brahma et d'autres dieux, Indra fut libéré en échange d’une promesse d’immortalité conditionnelle accordée à Indrajit. Brahma expliqua cependant à Indra que sa défaite était la punition de l’adultère qu’il avait commis avec Ahalya (fille de Brahma et femme du sage Gotama). A son tour il fut tué par Lakshmana à l'issue d'un féroce combat.

 Indrajit
 
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 Gajasuramurti, fils de Ravana
 

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Atikâya, est le frère cadet d’Indrajit, fils de Ravana et de sa seconde femme Dhanyamalini. Ati signifie extrême, énorme en sanscrit et kaya, le corps.
Il est représenté ici, selon une tradition locale, avec une tête d’éléphant et un corps énorme (gaja = éléphant ; asurmurti = image d’asura, de démon).
Un jour, il mit en colère Shiva qui lança alors son trident vers lui. Atikâya attrapa le trident et s’agenouilla humblement devant le dieu. Satisfait de ce geste Shiva lui enseigna l’art du tir à l'arc et d’autres armes secrètes. Il fut finalement tué par Lakshmana qui utilisa la plus puissante des armes, le brahmastra (l’arme de Brahma) car Atikâya ne pouvait être atteint par une autre arme.

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 Gajasuramurti, fils de Ravana
 

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Atikâya, est le frère cadet d’Indrajit, fils de Ravana et de sa seconde femme Dhanyamalini. Ati signifie extrême, énorme en sanscrit et kaya, le corps.
Il est représenté ici, selon une tradition locale, avec une tête d’éléphant et un corps énorme (gaja = éléphant ; asurmurti = image d’asura, de démon).
Un jour, il mit en colère Shiva qui lança alors son trident vers lui. Atikâya attrapa le trident et s’agenouilla humblement devant le dieu. Satisfait de ce geste Shiva lui enseigna l’art du tir à l'arc et d’autres armes secrètes. Il fut finalement tué par Lakshmana qui utilisa la plus puissante des armes, le brahmastra (l’arme de Brahma) car Atikâya ne pouvait être atteint par une autre arme.

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 Agnipadudu, fils de Ravana
 

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Agni signifie le feu et padudu, au pied en télougou, langue de l'état d’Andhra Pradesh.
Il s'agit probablement ici d'une représentation de tradition locale d’un personnage du Ramayana, appelé Agnikétou, l'un des démons qui combattit du côté de Ravana contre l’armée de Rama. Comme la plupart des démons, il possédait l’art de l’illusion.

 Agnipadudu, fils de Ravana
 
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 Agnipadudu, fils de Ravana
 

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Agni signifie le feu et padudu, au pied en télougou, langue de l'état d’Andhra Pradesh.
Il s'agit probablement ici d'une représentation de tradition locale d’un personnage du Ramayana, appelé Agnikétou, l'un des démons qui combattit du côté de Ravana contre l’armée de Rama. Comme la plupart des démons, il possédait l’art de l’illusion.

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 Khadga Ravana ou Kattiroma

 Khadga Ravana ou Kattiroma

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Ravana, à la suite de son ascèse, obtint de Shiva un sabre (Khadga) nommé le Chandrahaas Khadga (le sabre aux rayons de la Lune) qui devenait magique lorsqu'il était employé avec une formule. Ce sabre était devenu une extension de sa main droite qu'il pouvait lancer par le seul pouvoir de sa pensée, ce qui le rendait exceptionnellement dangereux et mortel.
On trouve un temple de Khadga Ravana dans un ensemble de temples appelé Anantha Padmanabha dans l’état du Kerala. Apparemment dans la tradition locale cette représentation de Ravana est parfois considérée comme étant celle de son fils.

 Khadga Ravana ou Kattiroma
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 Khadga Ravana ou Kattiroma

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Ravana, à la suite de son ascèse, obtint de Shiva un sabre (Khadga) nommé le Chandrahaas Khadga (le sabre aux rayons de la Lune) qui devenait magique lorsqu'il était employé avec une formule. Ce sabre était devenu une extension de sa main droite qu'il pouvait lancer par le seul pouvoir de sa pensée, ce qui le rendait exceptionnellement dangereux et mortel.
On trouve un temple de Khadga Ravana dans un ensemble de temples appelé Anantha Padmanabha dans l’état du Kerala. Apparemment dans la tradition locale cette représentation de Ravana est parfois considérée comme étant celle de son fils.

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 Janguvedi, beau-frère de Ravana

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Représentation locale de Kubera, beau-frère de Ravana, né du sage "voyant" Vishrava et de la fille du sage "voyant" Bhardwaja. Kubera est le chef des Yakshas (demi-dieux). On le surnomme également Dhanpati (le dieu des richesses), d’où les deux conques, symboles de richesses spirituelles.
Kubera est aussi un des gardiens des points cardinaux (des directions), qui veille sur la direction Nord.
Il possédait un appareil volant à la vitesse de la pensée dont il pouvait agrandir la taille en fonction du nombre de passagers, le char ailé Pushpaka. Il fut chassé de sa Cité d’or, Lanka, par son beau-frère Ravana qui s'empara également du char Pushpaka. A la suite de cette humiliation, Vishrava abandonna la famille des démons et s'en retourna auprès de sa femme Ildavida.

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 Janguvedi, beau-frère de Ravana

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Kubera est aussi un des gardiens des points cardinaux (des directions), qui veille sur la direction Nord.
Il possédait un appareil volant à la vitesse de la pensée dont il pouvait agrandir la taille en fonction du nombre de passagers, le char ailé Pushpaka. Il fut chassé de sa Cité d’or, Lanka, par son beau-frère Ravana qui s'empara également du char Pushpaka. A la suite de cette humiliation, Vishrava abandonna la famille des démons et s'en retourna auprès de sa femme Ildavida.

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Indrajit

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Le vainqueur d’Indra, Indrajit, fils de Ravana, était un vaillant guerrier qui avait reçu des armes de Brahma. Il possédait l’art de l’illusion (la magie) qui lui permettait, entre autres, de se rendre invisible. Pendant la bataille finale des démons contre Rama, son frère Lakshmana, et leur armée, il causa de ce fait beaucoup de dégâts parmi l’armée des singes en couvrant le ciel d’une pluie des flèches. Il vainquit pratiquement tous les grands guerriers du camp adverse et ne quitta le champ de bataille qu’après être convaincu d'avoir tué les deux frères Rama et Lakshmana, alors qu’ils étaient simplement inconscients

Indrajit
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Indrajit

Indrajit

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Le vainqueur d’Indra, Indrajit, fils de Ravana, était un vaillant guerrier qui avait reçu des armes de Brahma. Il possédait l’art de l’illusion (la magie) qui lui permettait, entre autres, de se rendre invisible. Pendant la bataille finale des démons contre Rama, son frère Lakshmana, et leur armée, il causa de ce fait beaucoup de dégâts parmi l’armée des singes en couvrant le ciel d’une pluie des flèches. Il vainquit pratiquement tous les grands guerriers du camp adverse et ne quitta le champ de bataille qu’après être convaincu d'avoir tué les deux frères Rama et Lakshmana, alors qu’ils étaient simplement inconscients

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 Buddha avatara
 

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Représentation de Bouddha comme étant la neuvième réincarnation de Vishnu. Les deux mains de Boudhha sont en bhumisparsha mudra, le geste que fît Bouddha afin de prendre la Terre à témoin de son éveil spirituel.

 Buddha avatara
 
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 Buddha avatara
 

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Représentation de Bouddha comme étant la neuvième réincarnation de Vishnu. Les deux mains de Boudhha sont en bhumisparsha mudra, le geste que fît Bouddha afin de prendre la Terre à témoin de son éveil spirituel.

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 Yama
 

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Dieu védique, Yama est le gardien de la loi cosmique (dharma raja) et dieu de la mort. Il est également appelé Kala, le Temps. Il vient, monté sur son buffle, recueillir l’âme de ceux qui ont atteint la limite du temps de vie qui leur a été accordé sur terre. Un de ses attributs, représenté ici dans sa main droite, est la massue.
Vivasavant (le brillant) est le père de Yama, le procréateur qui conduit cette chaîne logique (la création, la naissance et la mort) à sa fin. Il est, vraisemblablement, soit le feu, soit le soleil ou bien les deux : le soleil en tant que feu divin.
Le dialogue le plus connu en Inde sur l’essence de la vie et de la mort est celui de Nachiketa, un jeune brahmane délibérant avec Yama dans la Katha Upanishad (I/I/20-29, I/II/1-25). Yama dissuade d'abord Nachiketa d'essayer d'en savoir plus : "Que tu es innocent Nachiketa ! Pourquoi veux-tu savoir une chose pareille ? C’est un secret inaccessible même aux dieux. Demande-moi le royaume de cette terre et tout ce que tu veux mais n’insiste pas pour savoir ce qui est très subtil !" Nachiketa refuse toutes les tentations matérielles offertes par Yama, et faisant ainsi preuve d’une grande maturité, il oblige Yama à lui délivrer le secret de ce qui arrive après la mort. Cédant à son intense sincérité, Yama lui délivre alors le moyen de vaincre la mort et d’échapper à la roue des renaissances.

 Yama
 
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 Yama
 

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Dieu védique, Yama est le gardien de la loi cosmique (dharma raja) et dieu de la mort. Il est également appelé Kala, le Temps. Il vient, monté sur son buffle, recueillir l’âme de ceux qui ont atteint la limite du temps de vie qui leur a été accordé sur terre. Un de ses attributs, représenté ici dans sa main droite, est la massue.
Vivasavant (le brillant) est le père de Yama, le procréateur qui conduit cette chaîne logique (la création, la naissance et la mort) à sa fin. Il est, vraisemblablement, soit le feu, soit le soleil ou bien les deux : le soleil en tant que feu divin.
Le dialogue le plus connu en Inde sur l’essence de la vie et de la mort est celui de Nachiketa, un jeune brahmane délibérant avec Yama dans la Katha Upanishad (I/I/20-29, I/II/1-25). Yama dissuade d'abord Nachiketa d'essayer d'en savoir plus : "Que tu es innocent Nachiketa ! Pourquoi veux-tu savoir une chose pareille ? C’est un secret inaccessible même aux dieux. Demande-moi le royaume de cette terre et tout ce que tu veux mais n’insiste pas pour savoir ce qui est très subtil !" Nachiketa refuse toutes les tentations matérielles offertes par Yama, et faisant ainsi preuve d’une grande maturité, il oblige Yama à lui délivrer le secret de ce qui arrive après la mort. Cédant à son intense sincérité, Yama lui délivre alors le moyen de vaincre la mort et d’échapper à la roue des renaissances.

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 Varuna
 

 Varuna
 

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Depuis les temps védiques Varuna règne sur l’océan assis sur Makara (un crocodile) et tenant un lasso ou pash dans sa main droite. Il est également le gardien du point cardinal de l’Ouest.

Le Ramayana raconte l’anecdote suivante : Rama et son armée avaient besoin de traverser l’océan afin de se rendre sur l’île de Lanka où sa femme Sita avait été faite prisonnière par le roi des démons, Ravana. Pendant trois jours et trois nuits Rama fît pénitence en parfaite méditation mais Varuna, le dieu de l’océan, ne se montra pas à lui. Enervé par ce comportement orgueilleux, Rama décida de faire évaporer l’océan avec une arme exceptionnellement puissante, le Brahmastra. Varuna apparût alors en s’excusant et promît de se tenir tranquille pendant le passage de son armée au sein de l’océan.

 Varuna
 
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 Varuna
 

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Depuis les temps védiques Varuna règne sur l’océan assis sur Makara (un crocodile) et tenant un lasso ou pash dans sa main droite. Il est également le gardien du point cardinal de l’Ouest.

Le Ramayana raconte l’anecdote suivante : Rama et son armée avaient besoin de traverser l’océan afin de se rendre sur l’île de Lanka où sa femme Sita avait été faite prisonnière par le roi des démons, Ravana. Pendant trois jours et trois nuits Rama fît pénitence en parfaite méditation mais Varuna, le dieu de l’océan, ne se montra pas à lui. Enervé par ce comportement orgueilleux, Rama décida de faire évaporer l’océan avec une arme exceptionnellement puissante, le Brahmastra. Varuna apparût alors en s’excusant et promît de se tenir tranquille pendant le passage de son armée au sein de l’océan.

 Varuna
 
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Gopivastraharanam

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Tiré du Bhagavata Purana qui raconte la vie de dieu Krishna, cet épisode où Krishna est imploré par les gopi (bouvières amoureuses de Krishna), est d’une connotation métaphysique profonde.
Pendant que les gopi se baignaient après avoir laissé leurs vêtements (vastra) au bord de l'eau, l’enfant Krishna s'en empara et alla se cacher dans un des arbres, forçant les gopi à sortir nues de l’eau.
Sur le plan métaphysique il s’agit d’une confrontation directe (sans vêtements, sans barrières) avec son dieu. Le vêtement est synonyme du corps que l’âme quitte quand il est usé.
Certains donnent un aspect érotique à la relation de Krishna avec les gopi. De nombreux poètes indiens ont ainsi composé des vers sur le thème de l’amour divin (et/ou charnel) entre un dieu vénéré et ses dévots.

Gopivastraharanam
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Gopivastraharanam

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Tiré du Bhagavata Purana qui raconte la vie de dieu Krishna, cet épisode où Krishna est imploré par les gopi (bouvières amoureuses de Krishna), est d’une connotation métaphysique profonde.
Pendant que les gopi se baignaient après avoir laissé leurs vêtements (vastra) au bord de l'eau, l’enfant Krishna s'en empara et alla se cacher dans un des arbres, forçant les gopi à sortir nues de l’eau.
Sur le plan métaphysique il s’agit d’une confrontation directe (sans vêtements, sans barrières) avec son dieu. Le vêtement est synonyme du corps que l’âme quitte quand il est usé.
Certains donnent un aspect érotique à la relation de Krishna avec les gopi. De nombreux poètes indiens ont ainsi composé des vers sur le thème de l’amour divin (et/ou charnel) entre un dieu vénéré et ses dévots.

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 Garuda ou Jatayu

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Il s’agit ici d’une personnification de Garuda, la monture de Vishnu, ou bien de Jatayu, le neveu de Garuda. Tous les deux jouent des rôles importants dans le Ramayana.

Alors que le vaillant fils de Ravana, Indrajit, réussit à enchaîner Rama et Laxmana avec des serpents venimeux (en forme de flèches) les rendant inconscients, Garuda vient à la rescousse des deux frères. Par sa présence même les serpents nagas prennent peur et cherchent à s’enfuir, libérant ainsi Rama et Laxmana de leurs attaches. Puis Garuda explique à Rama qu’il n’est autre que son propre souffle et donc son ami inséparable.

Alors que Ravana emmène Sita par la force vers sa Cité d’or, Jatayu l’interpelle dans les airs et essaie de libérer Sita. Dans le combat qui s’ensuit Ravana blesse Jatayu qui meurt peu après des suites de ses blessures, non sans avoir indiqué à Rama la direction dans laquelle Ravana a emmené Sita (le sud). L’endroit où Rama a rencontré le mourant Jatayu est appelé Jatayu Manglam (Chandaymanglam) et se trouve dans le district de Kollam, dans l’état du Kerala.

 Garuda ou Jatayu
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 Garuda ou Jatayu

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Il s’agit ici d’une personnification de Garuda, la monture de Vishnu, ou bien de Jatayu, le neveu de Garuda. Tous les deux jouent des rôles importants dans le Ramayana.

Alors que le vaillant fils de Ravana, Indrajit, réussit à enchaîner Rama et Laxmana avec des serpents venimeux (en forme de flèches) les rendant inconscients, Garuda vient à la rescousse des deux frères. Par sa présence même les serpents nagas prennent peur et cherchent à s’enfuir, libérant ainsi Rama et Laxmana de leurs attaches. Puis Garuda explique à Rama qu’il n’est autre que son propre souffle et donc son ami inséparable.

Alors que Ravana emmène Sita par la force vers sa Cité d’or, Jatayu l’interpelle dans les airs et essaie de libérer Sita. Dans le combat qui s’ensuit Ravana blesse Jatayu qui meurt peu après des suites de ses blessures, non sans avoir indiqué à Rama la direction dans laquelle Ravana a emmené Sita (le sud). L’endroit où Rama a rencontré le mourant Jatayu est appelé Jatayu Manglam (Chandaymanglam) et se trouve dans le district de Kollam, dans l’état du Kerala.

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Krishna et Balarama dérobent le beurre

Krishna et Balarama dérobent le beurre

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Krishna, réincarnation de Vishnu, est représenté en noir et parfois en bleu foncé. Balarama, son frère, puissant et agréable, réincarnation de Shesha ou Ananta (le serpent à milles têtes sur lequel repose Vishnu dans l’Océan de lait) et considéré comme étant une partie de Vishnu lui-même, est représenté en blanc. Nés à Mathura de l’union de Vasudeva et de Devaki, les deux frères sont élevés à Gokula (puis à Vrindavan) par Nand et Yashoda afin de les protéger de Kansa (le frère de Devaki, roi de Mathura et synonyme de tyrannie). Ce dernier sera finalement tué par Krishna, ainsi qu'un présage l’avait annoncé.
Les exploits de Krishna, connus sous le nom de Krishna-Lîlâ, et ses espiègleries connues sous celui de Bal-Lîlâ sont détaillés dans le Bhagavata Purana, et abondent également dans la littérature populaire de indienne. Ils sont aussi fréquemment dépeints sur les murs des temples.
De même que les autres enfants du village, l’enfant Krishna raffolait du beurre et dès qu’il en avait l’opportunité, il en dérobait avec l’aide de ses camarades. Ainsi, le surnomme-t-on Makhan-chor, le voleur du beurre.
L’artiste dépeint ici une scène où Krishna dérobe du beurre en compagnie de Balarama pendant que sa mère Yashoda essaie de les en empêcher tout en barattant du lait. Dans un épisode du Bhagavata Purana Yashoda explique à Krishna l’origine du poison et du nectar en lui racontant l’histoire du barattage de l’océan de lait en faisant un parallèle avec le barattage du lait qui donne du beurre.
La relation de Yashoda et Krishna est aussi souvent représentée comme étant une relation idéale entre une mère et son enfant : abondance d’amour et de patience.

Krishna et Balarama dérobent le beurre
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Krishna et Balarama dérobent le beurre

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Krishna, réincarnation de Vishnu, est représenté en noir et parfois en bleu foncé. Balarama, son frère, puissant et agréable, réincarnation de Shesha ou Ananta (le serpent à milles têtes sur lequel repose Vishnu dans l’Océan de lait) et considéré comme étant une partie de Vishnu lui-même, est représenté en blanc. Nés à Mathura de l’union de Vasudeva et de Devaki, les deux frères sont élevés à Gokula (puis à Vrindavan) par Nand et Yashoda afin de les protéger de Kansa (le frère de Devaki, roi de Mathura et synonyme de tyrannie). Ce dernier sera finalement tué par Krishna, ainsi qu'un présage l’avait annoncé.
Les exploits de Krishna, connus sous le nom de Krishna-Lîlâ, et ses espiègleries connues sous celui de Bal-Lîlâ sont détaillés dans le Bhagavata Purana, et abondent également dans la littérature populaire de indienne. Ils sont aussi fréquemment dépeints sur les murs des temples.
De même que les autres enfants du village, l’enfant Krishna raffolait du beurre et dès qu’il en avait l’opportunité, il en dérobait avec l’aide de ses camarades. Ainsi, le surnomme-t-on Makhan-chor, le voleur du beurre.
L’artiste dépeint ici une scène où Krishna dérobe du beurre en compagnie de Balarama pendant que sa mère Yashoda essaie de les en empêcher tout en barattant du lait. Dans un épisode du Bhagavata Purana Yashoda explique à Krishna l’origine du poison et du nectar en lui racontant l’histoire du barattage de l’océan de lait en faisant un parallèle avec le barattage du lait qui donne du beurre.
La relation de Yashoda et Krishna est aussi souvent représentée comme étant une relation idéale entre une mère et son enfant : abondance d’amour et de patience.

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 Shanmukha
 

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Shanmukha signifie six têtes (shadd ou shan veut dire six en sanscrit et mukha tête ou visage). Il s’agit de Kartikeya (le fils des pléiades), fils de Shiva, né de Ganga (le Gange). Il est aussi connu sous le nom de Kumara (le chaste adolescent), de Skanda (l'attaquant) ou encore comme Subrahmanya (celui qui est agréable aux Brahmanes).
Le récit de la naissance de Kartikeya, raconté dans le Balkanda, premier chapitre du Ramayana, nous apprend que Skanda fut crée par Shiva à la demande d’Indra et des autres dieux qui avaient besoin d'un chef d’armée pour combattre les démons. Les exploits de Skanda sont aussi contés dans le Shiva Purana et le Mahabharata et sont le sujet exclusif du Skanda Purana, le plus considérable des Puranas. Par ailleurs, Krishna dit dans la Bhagavad Gita : "Parmi les généraux, je suis Skanda".
Skanda, plus connu dans le sud sous le nom de Murugan, est ici représenté comme un adolescent ayant six têtes et douze bras. Né des six pléiades, il a six têtes pour boire du lait. Dans ses mains il tient un arc et des flèches, une épée, la foudre, un trident, une hache et un javelot. Comme monture il a un paon tueur de serpents appelé Paravani (au-delà du son) ce qui signifie au-delà du son primordial, c’est-à-dire non-audible à l’oreille humaine. Quand le paon déploie ses ailes, il a la forme du "Om" la lettre représentant le son primordial. Le serpent maîtrisé par le paon signifie, en l’occurrence, le yogi maîtrisant l’effet maléfique de la maya. Par ailleurs, les six têtes représentent les six chakras (symbolisant six niveaux de conscience).

 Shanmukha
 
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 Shanmukha
 

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Shanmukha signifie six têtes (shadd ou shan veut dire six en sanscrit et mukha tête ou visage). Il s’agit de Kartikeya (le fils des pléiades), fils de Shiva, né de Ganga (le Gange). Il est aussi connu sous le nom de Kumara (le chaste adolescent), de Skanda (l'attaquant) ou encore comme Subrahmanya (celui qui est agréable aux Brahmanes).
Le récit de la naissance de Kartikeya, raconté dans le Balkanda, premier chapitre du Ramayana, nous apprend que Skanda fut crée par Shiva à la demande d’Indra et des autres dieux qui avaient besoin d'un chef d’armée pour combattre les démons. Les exploits de Skanda sont aussi contés dans le Shiva Purana et le Mahabharata et sont le sujet exclusif du Skanda Purana, le plus considérable des Puranas. Par ailleurs, Krishna dit dans la Bhagavad Gita : "Parmi les généraux, je suis Skanda".
Skanda, plus connu dans le sud sous le nom de Murugan, est ici représenté comme un adolescent ayant six têtes et douze bras. Né des six pléiades, il a six têtes pour boire du lait. Dans ses mains il tient un arc et des flèches, une épée, la foudre, un trident, une hache et un javelot. Comme monture il a un paon tueur de serpents appelé Paravani (au-delà du son) ce qui signifie au-delà du son primordial, c’est-à-dire non-audible à l’oreille humaine. Quand le paon déploie ses ailes, il a la forme du "Om" la lettre représentant le son primordial. Le serpent maîtrisé par le paon signifie, en l’occurrence, le yogi maîtrisant l’effet maléfique de la maya. Par ailleurs, les six têtes représentent les six chakras (symbolisant six niveaux de conscience).

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 Subrahmanya naga
 

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Représenté comme un serpent à cinq têtes et vénéré par deux prêtres, Subrahmanya est celui qui est agréable aux Brahmanes, c’est-à-dire, à ceux qui s’engagent à connaître la nature du Soi, Brahma, l’Absolu.
Sur le plan symbolique, Kumara ou Skanda naît une fois que le yogi réalise un parfait contrôle de ses cinq sens. Pour cette raison parmi les neuf formes de Durga (Parvati, femme de Shiva) la cinquième s’appelle Skandamata (celle qui engendre Skanda ou la mère de Skanda). Muni de cette conscience le yogi distingue le non-savoir du savoir et les ténèbres de la lumière. Désormais il ne cède plus aux tentations (représentées par des démons) et il est prêt à atteindre la conscience suprême (représentée par Shiva).

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Représenté comme un serpent à cinq têtes et vénéré par deux prêtres, Subrahmanya est celui qui est agréable aux Brahmanes, c’est-à-dire, à ceux qui s’engagent à connaître la nature du Soi, Brahma, l’Absolu.
Sur le plan symbolique, Kumara ou Skanda naît une fois que le yogi réalise un parfait contrôle de ses cinq sens. Pour cette raison parmi les neuf formes de Durga (Parvati, femme de Shiva) la cinquième s’appelle Skandamata (celle qui engendre Skanda ou la mère de Skanda). Muni de cette conscience le yogi distingue le non-savoir du savoir et les ténèbres de la lumière. Désormais il ne cède plus aux tentations (représentées par des démons) et il est prêt à atteindre la conscience suprême (représentée par Shiva).

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 Ganesha et sa parèdre
 

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Gana signifie groupe, catégorie, disciple, demi-dieux en sanscrit et isha ou pati se traduit par Seigneur. Ainsi Ganesha ou Ganapati est le seigneur de toutes les classifications qui permettent d’établir des rapports entre différents ordres de choses, entre le microcosme et le macrocosme, c’est-à-dire, tout ce qui est visible et invisible dans la création. Le macrocosme est représenté par son énorme corps à tête d’éléphant et son ventre démesuré. Le véhicule de Ganesha, la souris, symbolise le microcosme.
Déjà présent aux temps védiques, Ganapati ou Ganesha est certainement aujourd’hui le dieu le plus populaire du panthéon hindou. Fils de Shiva et Parvati, il est censé supprimer tous les obstacles, raison pour laquelle on le vénère en premier, avant tous les autres dieux, que ce soit dans les cérémonies religieuses ou avant de se lancer dans des activités importantes comportant certains risques.
Ganesha, en principe célibataire, est souvent représenté en compagnie de Riddhi (la richesse), Siddhi (la réalisation ou pouvoir spirituel) ou Buddhi (l’intelligence). Il est également associé avec Sarasvati (la déesse du savoir) et Lakshmi (la déesse de la prospérité). En somme, ses femmes ne sont autres que des personnifications de ses propres qualités ou pouvoirs. Ici, il s’agit de Lakshmi ou Riddhi, puis qu’elle tient la fleur de lotus (attribut habituellement associé à Lakshmi) dans sa main droite.
Les quatre bras de Ganesha signifient qu’il est le roi de l’Univers (macrocosme), qu’il est le créateur de tous les êtres (quatre signifiant ici le multiple couvrant la totalité de l’univers) et qu’il est aussi celui qui révèle les quatre védas, les quatre voies de la connaissance. Dans sa main droite il tient la conque, symbole du son primordial qui couvre l’univers depuis sa création.
Dans sa main gauche il tient un crochet (utilisé pour diriger les éléphants) symbolisant son contrôle sur l’univers. Dans la deuxième main droite il tient sa défense cassée, ainsi Ganesha (aussi appelé Ekdanta) n’a qu’une seule défense parce qu’en lui sont réunis (en un) l’être manifesté et l’être non-manifesté. Une anecdote veut que quand le sage Vyasa composa l’épopée du Mahabharata, Ganesha se chargea de l’écriture avec sa défense cassée.
Ganesha est aussi parfois représenté avec une hache, censée couper les attaches de maya (ce monde illusoire) ou avec un lacet, censé attraper la passion (le désir) ou l’erreur qui nous attache au monde de la maya. Etant au-delà du temps et de la mort il fait souvent le geste protecteur (abhaya mudra) ou le geste qui éloigne la crainte avec sa main droite. D’une de ses mains gauches il fait le geste de la charité ou de la générosité envers ceux qui l’invoquent.
Dans sa trompe Ganesha tient un gâteau sucré, qu’on appelle laddu ou modakam, symbole de la nourriture. Le mot anna signifiant la nourriture en sanscrit, signifie également le souffle. Sur le plan spirituel ou yogique "consommer" de la nourriture signifierait "maîtriser le souffle". C’est en maîtrisant le souffle que le parfait yogi atteint la conscience suprême qui est au-delà de toutes catégories (gana).
Il existe plusieurs anecdotes (ou récits puraniques) expliquant la naissance de Ganesha par Parvati, puis l’ajout de la tête d’éléphant par Shiva à la place de sa tête coupée.

 Ganesha et sa parèdre
 
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 Ganesha et sa parèdre
 

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Gana signifie groupe, catégorie, disciple, demi-dieux en sanscrit et isha ou pati se traduit par Seigneur. Ainsi Ganesha ou Ganapati est le seigneur de toutes les classifications qui permettent d’établir des rapports entre différents ordres de choses, entre le microcosme et le macrocosme, c’est-à-dire, tout ce qui est visible et invisible dans la création. Le macrocosme est représenté par son énorme corps à tête d’éléphant et son ventre démesuré. Le véhicule de Ganesha, la souris, symbolise le microcosme.
Déjà présent aux temps védiques, Ganapati ou Ganesha est certainement aujourd’hui le dieu le plus populaire du panthéon hindou. Fils de Shiva et Parvati, il est censé supprimer tous les obstacles, raison pour laquelle on le vénère en premier, avant tous les autres dieux, que ce soit dans les cérémonies religieuses ou avant de se lancer dans des activités importantes comportant certains risques.
Ganesha, en principe célibataire, est souvent représenté en compagnie de Riddhi (la richesse), Siddhi (la réalisation ou pouvoir spirituel) ou Buddhi (l’intelligence). Il est également associé avec Sarasvati (la déesse du savoir) et Lakshmi (la déesse de la prospérité). En somme, ses femmes ne sont autres que des personnifications de ses propres qualités ou pouvoirs. Ici, il s’agit de Lakshmi ou Riddhi, puis qu’elle tient la fleur de lotus (attribut habituellement associé à Lakshmi) dans sa main droite.
Les quatre bras de Ganesha signifient qu’il est le roi de l’Univers (macrocosme), qu’il est le créateur de tous les êtres (quatre signifiant ici le multiple couvrant la totalité de l’univers) et qu’il est aussi celui qui révèle les quatre védas, les quatre voies de la connaissance. Dans sa main droite il tient la conque, symbole du son primordial qui couvre l’univers depuis sa création.
Dans sa main gauche il tient un crochet (utilisé pour diriger les éléphants) symbolisant son contrôle sur l’univers. Dans la deuxième main droite il tient sa défense cassée, ainsi Ganesha (aussi appelé Ekdanta) n’a qu’une seule défense parce qu’en lui sont réunis (en un) l’être manifesté et l’être non-manifesté. Une anecdote veut que quand le sage Vyasa composa l’épopée du Mahabharata, Ganesha se chargea de l’écriture avec sa défense cassée.
Ganesha est aussi parfois représenté avec une hache, censée couper les attaches de maya (ce monde illusoire) ou avec un lacet, censé attraper la passion (le désir) ou l’erreur qui nous attache au monde de la maya. Etant au-delà du temps et de la mort il fait souvent le geste protecteur (abhaya mudra) ou le geste qui éloigne la crainte avec sa main droite. D’une de ses mains gauches il fait le geste de la charité ou de la générosité envers ceux qui l’invoquent.
Dans sa trompe Ganesha tient un gâteau sucré, qu’on appelle laddu ou modakam, symbole de la nourriture. Le mot anna signifiant la nourriture en sanscrit, signifie également le souffle. Sur le plan spirituel ou yogique "consommer" de la nourriture signifierait "maîtriser le souffle". C’est en maîtrisant le souffle que le parfait yogi atteint la conscience suprême qui est au-delà de toutes catégories (gana).
Il existe plusieurs anecdotes (ou récits puraniques) expliquant la naissance de Ganesha par Parvati, puis l’ajout de la tête d’éléphant par Shiva à la place de sa tête coupée.

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Krishna tue le démon grue Bakasura

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Un jour, alors que l’enfant Krishna et ses camarades s'étaient rendus à l’étang avec leurs veaux afin de se désaltérer, un démon (asura) ami de Kansa, le tyran de Mathura, prit la forme d’une gigantesque grue (Baka) et avala Krishna. Terrifiés, les petits bergers s’évanouirent. Bakasura recracha aussitôt Krishna car sa bouche prit feu à son contact mais il continua à le frapper avec son énorme bec. Krishna attrapa alors le bec et le déchira comme l’on déchire un brin d’herbe et puis tua Bakasura.
Réincarnation de Vishnu, Krishna débarrassa la terre de nombreux démons. On considère qu'en les tuant Krishna les libére également des malédictions à cause desquelles ils sont devenus des démons. Sur le plan spirituel ou yogique lorsque nous arrivons à prendre conscience de la part divine en nous, les maux, les souffrances (les asuras) disparaissent.

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Krishna tue le démon grue Bakasura

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Un jour, alors que l’enfant Krishna et ses camarades s'étaient rendus à l’étang avec leurs veaux afin de se désaltérer, un démon (asura) ami de Kansa, le tyran de Mathura, prit la forme d’une gigantesque grue (Baka) et avala Krishna. Terrifiés, les petits bergers s’évanouirent. Bakasura recracha aussitôt Krishna car sa bouche prit feu à son contact mais il continua à le frapper avec son énorme bec. Krishna attrapa alors le bec et le déchira comme l’on déchire un brin d’herbe et puis tua Bakasura.
Réincarnation de Vishnu, Krishna débarrassa la terre de nombreux démons. On considère qu'en les tuant Krishna les libére également des malédictions à cause desquelles ils sont devenus des démons. Sur le plan spirituel ou yogique lorsque nous arrivons à prendre conscience de la part divine en nous, les maux, les souffrances (les asuras) disparaissent.

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Krishna couronne Ugrasena

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Ugrasena, roi de Mathura, désigna son fils Kansa comme prince héritier et le nomma à la tête de son armée. Mais alors qu’Ugrasena gouvernait avec sagesse et amour, Kansa eut le comportement contraire. Sa brutalité vis-à-vis de l’armée et du peuple amena Ugrasena à décider de lui ôter son titre. L'apprenant, Kansa avec l’aide de ses subordonnés jeta son père en prison et régna sur Mathura jusqu’à l'intervention de Krishna.
Après sa mort, Ugrasena fut restauré par Krishna et il gouverna avec l’aide de Vasudeva, le père de Krishna, qu’il nomma nouveau prince héritier.

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Krishna couronne Ugrasena

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Ugrasena, roi de Mathura, désigna son fils Kansa comme prince héritier et le nomma à la tête de son armée. Mais alors qu’Ugrasena gouvernait avec sagesse et amour, Kansa eut le comportement contraire. Sa brutalité vis-à-vis de l’armée et du peuple amena Ugrasena à décider de lui ôter son titre. L'apprenant, Kansa avec l’aide de ses subordonnés jeta son père en prison et régna sur Mathura jusqu’à l'intervention de Krishna.
Après sa mort, Ugrasena fut restauré par Krishna et il gouverna avec l’aide de Vasudeva, le père de Krishna, qu’il nomma nouveau prince héritier.

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 Raja Tiruvengalappa
 

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Le roi est dans la position du délassement royal et tient un rumal dans la main gauche.

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Le roi est dans la position du délassement royal et tient un rumal dans la main gauche.

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Dasaratha et l’ascète Rishyashringa

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Cette image illustre un épisode du Ramayana. Dasharatha, roi d’Ayodhya, organisa le plus grand rituel de sacrifice appelé Ashwamedha Yagya, le sacrifice du cheval, dans le but d’obtenir un fils héritier. Pour respecter au plus près les rites védiques les meilleurs connaisseurs des védas furent invités, ainsi que tous les rois des pays voisins, des amis, etc. Un autel de sacrifice (yagyavedi) fut érigé et tout le matériel nécessaire fut réuni selon les consignes des Védas. Le parfait sage et ascète Rishyashringa (à gauche) dirigea les opérations accompagné du roi Dashratha (à droite) et d'autres sages comme Vashishtha.
Pendant ce sacrifice un cheval est lâché. Il parcourt la distance qu’il souhaite, dans la direction qu’il veut jusqu’à ce qu’il revienne à son point de départ. Durant cette période l’on offre la part du sacrifice (havishya) par le biais du feu du sacrifice (homa-agni) à tous les dieux et à tous les éléments de l’univers, afin qu’ils soient satisfaits et accordent le ou les vœux pour lequel le sacrifice a été entrepris.
Sur le plan symbolique le cheval qui erre représente l’esprit (et les sens) incontrôlable qu’il faut sacrifier par le moyen d'actions purificatrices et le feu l’élément purificateur. Une fois l'esprit apaisé, le sacrifiant a accès à la connaissance du Soi, symbolisée ici par Rama, réincarnation de Vishnu, qui sera le fils tant attendu du roi Dashratha.

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Dasaratha et l’ascète Rishyashringa

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Cette image illustre un épisode du Ramayana. Dasharatha, roi d’Ayodhya, organisa le plus grand rituel de sacrifice appelé Ashwamedha Yagya, le sacrifice du cheval, dans le but d’obtenir un fils héritier. Pour respecter au plus près les rites védiques les meilleurs connaisseurs des védas furent invités, ainsi que tous les rois des pays voisins, des amis, etc. Un autel de sacrifice (yagyavedi) fut érigé et tout le matériel nécessaire fut réuni selon les consignes des Védas. Le parfait sage et ascète Rishyashringa (à gauche) dirigea les opérations accompagné du roi Dashratha (à droite) et d'autres sages comme Vashishtha.
Pendant ce sacrifice un cheval est lâché. Il parcourt la distance qu’il souhaite, dans la direction qu’il veut jusqu’à ce qu’il revienne à son point de départ. Durant cette période l’on offre la part du sacrifice (havishya) par le biais du feu du sacrifice (homa-agni) à tous les dieux et à tous les éléments de l’univers, afin qu’ils soient satisfaits et accordent le ou les vœux pour lequel le sacrifice a été entrepris.
Sur le plan symbolique le cheval qui erre représente l’esprit (et les sens) incontrôlable qu’il faut sacrifier par le moyen d'actions purificatrices et le feu l’élément purificateur. Une fois l'esprit apaisé, le sacrifiant a accès à la connaissance du Soi, symbolisée ici par Rama, réincarnation de Vishnu, qui sera le fils tant attendu du roi Dashratha.

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 La prière de Dasaratha est exaucée
 

 La prière de Dasaratha est exaucée
 

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Du feu de sacrifice sort l’homme tenant dans ses mains la récompense (payasam, le riz au lait). Il annonce qu’il représente Prajapati (la principale déité védique, le dieu procréateur) et qu’en offrant le payasam préparé par les dieux à ses reines le roi obtiendra plusieurs fils.

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Du feu de sacrifice sort l’homme tenant dans ses mains la récompense (payasam, le riz au lait). Il annonce qu’il représente Prajapati (la principale déité védique, le dieu procréateur) et qu’en offrant le payasam préparé par les dieux à ses reines le roi obtiendra plusieurs fils.

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 Dasaratha remet le payasam à ses trois épouses Kausalya, Sumitra et Kaikeyi
 

 Dasaratha remet le payasam à ses trois épouses Kausalya, Sumitra et Kaikeyi
 

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Dasaratha remet le payasam à ses trois épouses Kausalya, Sumitra et Kaikeyi
Ensuite Dashratha offrit la moitié du payasam à sa reine principale Kausalya (à droite), la moitié du reste à Sumitra (au milieu), et du quart restant il proposa la moitié à Kaiykeyi (à gauche) puis le reste de nouveau à Sumitra. Ainsi Kausalya donna naissance à Rama, Sumitra à Laxamana et à Shatrughna et Kaikeyi engendra Bharata.

 Dasaratha remet le payasam à ses trois épouses Kausalya, Sumitra et Kaikeyi
 
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 Dasaratha remet le payasam à ses trois épouses Kausalya, Sumitra et Kaikeyi
 

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Dasaratha remet le payasam à ses trois épouses Kausalya, Sumitra et Kaikeyi
Ensuite Dashratha offrit la moitié du payasam à sa reine principale Kausalya (à droite), la moitié du reste à Sumitra (au milieu), et du quart restant il proposa la moitié à Kaiykeyi (à gauche) puis le reste de nouveau à Sumitra. Ainsi Kausalya donna naissance à Rama, Sumitra à Laxamana et à Shatrughna et Kaikeyi engendra Bharata.

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Vishvamitra, Rama et Lakshmana en bateau

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Épisode du Ramayana extrait du Balkanda (premier chapitre, traitant de l’enfance de Rama) : le grand sage Vishvamitra vint demander les services de Rama et de Laxmana à leur père, le roi Dashratha. Au départ, les croyant trop jeunes et ne voulant pas se séparer de ses fils, Dashratha refusa. Le sage Vashishta lui expliqua alors les raisons de la venue de Vishvamitra, et Dashratha acquiesça en autorisant les jeunes princes à partir.
Ce voyage, sous l’égide du puissant sage Vishvamitra, fut le premier test de la formation que Rama et Laxamana avaient reçue jusqu’alors. Sur le chemin ils reçurent des pouvoirs avec l'enseignement de Vishvamitra. Ainsi, alors qu’ils traversaient Gange, ils entendirent un tumulte. Vishvamitra leur expliqua la naissance de la démone Tataka et ses fils Maricha et Subahu.

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Vishvamitra, Rama et Lakshmana en bateau

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Épisode du Ramayana extrait du Balkanda (premier chapitre, traitant de l’enfance de Rama) : le grand sage Vishvamitra vint demander les services de Rama et de Laxmana à leur père, le roi Dashratha. Au départ, les croyant trop jeunes et ne voulant pas se séparer de ses fils, Dashratha refusa. Le sage Vashishta lui expliqua alors les raisons de la venue de Vishvamitra, et Dashratha acquiesça en autorisant les jeunes princes à partir.
Ce voyage, sous l’égide du puissant sage Vishvamitra, fut le premier test de la formation que Rama et Laxamana avaient reçue jusqu’alors. Sur le chemin ils reçurent des pouvoirs avec l'enseignement de Vishvamitra. Ainsi, alors qu’ils traversaient Gange, ils entendirent un tumulte. Vishvamitra leur expliqua la naissance de la démone Tataka et ses fils Maricha et Subahu.

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Rama et Lakshmana tuent les rakshasa Maricha et Subahu

Rama et Lakshmana tuent les rakshasa Maricha et Subahu

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Un célèbre Yaksa (demi-dieu) dénommé Sukétu pria Brahma pendant de longues années et reçut en récompense une fille qu’il appela Tataka. Puisque Brahma n’accorda pas de fils à Sukétu, il dota Tataka d’une puissance équivalente à celle de mille éléphants. Elle fut mariée à Sunda avec qui elle eut deux fils Maricha et Subahu. Mais Sunda fut victime de la colère du sage Agastya et tué. Ses fils et Tataka elle-même reçurent la malédiction d’Agastya et devinrent des démons. Mus par la colère et la vengeance, Tataka et ses fils se mirent alors à détruire la forêt et le climat paisible dans lequel les moines et les sages vivaient en ermites.
C'est pour rétablir le calme en tuant ces démons que Vishvamitra amena Rama et Laxamana dans cette forêt. Ces derniers écoutèrent les conseils de Vishvamitra et se lancèrent à la poursuite de Tataka, Maricha et Subahu. Ce fut le début de la mission de Rama, réincarnation de Vishnu sur terre. Les deux frères combattirent vaillamment les puissants démons dotés de l’art d’illusion (maya) leur permettant de changer de forme et de se rendre invisibles. Ici, alors que les démons jettent sur eux une pluie de pierres, Rama et Laxamana les achèvent en les transperçant de flèches puissantes.

Rama et Lakshmana tuent les rakshasa Maricha et Subahu
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Rama et Lakshmana tuent les rakshasa Maricha et Subahu

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Un célèbre Yaksa (demi-dieu) dénommé Sukétu pria Brahma pendant de longues années et reçut en récompense une fille qu’il appela Tataka. Puisque Brahma n’accorda pas de fils à Sukétu, il dota Tataka d’une puissance équivalente à celle de mille éléphants. Elle fut mariée à Sunda avec qui elle eut deux fils Maricha et Subahu. Mais Sunda fut victime de la colère du sage Agastya et tué. Ses fils et Tataka elle-même reçurent la malédiction d’Agastya et devinrent des démons. Mus par la colère et la vengeance, Tataka et ses fils se mirent alors à détruire la forêt et le climat paisible dans lequel les moines et les sages vivaient en ermites.
C'est pour rétablir le calme en tuant ces démons que Vishvamitra amena Rama et Laxamana dans cette forêt. Ces derniers écoutèrent les conseils de Vishvamitra et se lancèrent à la poursuite de Tataka, Maricha et Subahu. Ce fut le début de la mission de Rama, réincarnation de Vishnu sur terre. Les deux frères combattirent vaillamment les puissants démons dotés de l’art d’illusion (maya) leur permettant de changer de forme et de se rendre invisibles. Ici, alors que les démons jettent sur eux une pluie de pierres, Rama et Laxamana les achèvent en les transperçant de flèches puissantes.

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 Rama brise l’arc de Shiva
 

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Sur le chemin du retour de leur long périple en compagnie de Vishvamitra, Rama et Laxamana se rendirent au royaume de Mithila. Le roi Janaka de Mithila possédait un arc de Shiva, extrêmement lourd et puissant que la plupart des guerriers ne réussissaient même pas à soulever. Face à ce phénomène, le roi Janaka décida qu’il marierait sa fille Sita à celui qui réussirait à maîtriser l’arc de Shiva. Ainsi Rama fut invité par Janaka à tenter l’exploit sous les yeux du sage Visvamitra et de Laxamana. Rama souleva l’arc de Shiva comme s’il s’agissait d’un jouet et alors qu’il essayait de tirer une flèche, l’arc se brisa en deux.
Le roi Janaka décida avec une grande joie de donner sa fille, aussi appelée Maithili, en mariage au prince d’Ayodhya.

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 Rama brise l’arc de Shiva
 

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Sur le chemin du retour de leur long périple en compagnie de Vishvamitra, Rama et Laxamana se rendirent au royaume de Mithila. Le roi Janaka de Mithila possédait un arc de Shiva, extrêmement lourd et puissant que la plupart des guerriers ne réussissaient même pas à soulever. Face à ce phénomène, le roi Janaka décida qu’il marierait sa fille Sita à celui qui réussirait à maîtriser l’arc de Shiva. Ainsi Rama fut invité par Janaka à tenter l’exploit sous les yeux du sage Visvamitra et de Laxamana. Rama souleva l’arc de Shiva comme s’il s’agissait d’un jouet et alors qu’il essayait de tirer une flèche, l’arc se brisa en deux.
Le roi Janaka décida avec une grande joie de donner sa fille, aussi appelée Maithili, en mariage au prince d’Ayodhya.

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Mariage de Rama et Sita en présence de Dashratha et Janaka

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Le lendemain, le roi Janaka envoya des messagers à Ayodhya afin d’avoir l’accord de la famille de Rama et, le cas échéant, de l'inviter au mariage de Rama et de Sita. Les messagers arrivèrent à Ayodhya au bout de quatre jours et ils annoncèrent la nouvelle au roi Dashratha, ainsi qu'à sa famille et ses ministres. Ce fut un moment de grande joie pour tous. Dès le lendemain ils partirent tous en direction de Mithila. Quatre jours plus tard, à l’arrivée de Dashratha et son entourage, le mariage de Rama et Sita fut célébré en présence tous. Par la même occasion Janaka maria sa fille Urmila avec Laxamana.
On voit, ici, Rama tenant la main de Sita autour d’un autel de feu, en présence de Dashratha et de Janaka. Le mariage est également considéré comme un Yajna (un sacrifice divin), d’où la présence du feu comme témoin purificateur.

Mariage de Rama et Sita en présence de Dashratha et Janaka
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Mariage de Rama et Sita en présence de Dashratha et Janaka

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Le lendemain, le roi Janaka envoya des messagers à Ayodhya afin d’avoir l’accord de la famille de Rama et, le cas échéant, de l'inviter au mariage de Rama et de Sita. Les messagers arrivèrent à Ayodhya au bout de quatre jours et ils annoncèrent la nouvelle au roi Dashratha, ainsi qu'à sa famille et ses ministres. Ce fut un moment de grande joie pour tous. Dès le lendemain ils partirent tous en direction de Mithila. Quatre jours plus tard, à l’arrivée de Dashratha et son entourage, le mariage de Rama et Sita fut célébré en présence tous. Par la même occasion Janaka maria sa fille Urmila avec Laxamana.
On voit, ici, Rama tenant la main de Sita autour d’un autel de feu, en présence de Dashratha et de Janaka. Le mariage est également considéré comme un Yajna (un sacrifice divin), d’où la présence du feu comme témoin purificateur.

Mariage de Rama et Sita en présence de Dashratha et Janaka
Figures et Divinités de l'Inde couverture verso
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Ce type de recueil était destiné aux amateurs français curieux des « étrangetés » du panthéon hindou. Chaque divinité est caractérisée par ses attributs, sa couleur, sa gestuelle et sa monture, souvent accompagnée de parèdres ou d'avatars, même si dominent les formes régionales liées à des temples précis. Ces planches de facture populaire, réalisées au 18e siècle, sont assez rares aujourd’hui.

Les peintures sont d’une palette de couleurs très vive et variée tandis que leur composition est simple, statique et synthétique. Malgré quelques variations, elles sont probablement toutes issues d’un même atelier de la région de Madras.