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Manuscrits arabe des Mille et Une Nuits

Manuscrit arabe ayant appartenu à Antoine Galland, et ayant servi de base à sa traduction (volume I)

D’origine indo-persane, assimilés par la culture arabe, les contes des Mille et Une Nuits sont révélés à l’Occident par la traduction d’Antoine Galland (1646-1715), savant et voyageur qui avait entendu raconter ces histoires lors de ses séjours au Proche-Orient. Il commence dès 1704 une traduction adaptée aux goûts de son époque à partir de ce manuscrit, copie égyptienne de la seconde moitié du XIV^e siècle, le plus ancien connu. La parution en 12 tomes s’échelonne jusqu’en 1717 et connaît très vite un immense succès : Shéhérazade, Ali Baba, Sindbad ou Aladin vont mettre l’Orient à la mode et façonner le merveilleux oriental dans l’imaginaire des Occidentaux. Une mode dont Voltaire s’empare avec une pièce, Zaïre, en 1732, et un conte, Zadig, en 1747.

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France

Description technique
Papier. - 3 volumes (70, 67 et 79 feuillets)
Provenance
BnF, département des Manuscrits, Arabe 3646
Lien permanent
ark:/12148/mm1322010496

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