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Verlaine sur son lit de mort

Verlaine sur son lit de mort
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Affaibli, malade, vivant dans une grande misère, Verlaine passe ses dernières années à faire de fréquents aller-retours à l'hôpital. Il meurt le 8 janvier 1896 d'une pneumonie, à l'âge de 51 ans.

Dans son petit appartement du cinquième arrondissement, les personnalités littéraires défilent, parmi lesquelles Sully Prudhomme, Maurice Barrès, Charles Maurras, Jean Courtelne, Catulle Mendès, Robert de Montesquiou. Le peintre Frédéric Auguste Cazals, son ami de longue date, croque plusieurs portraits de Verlaine sur son lit de mort, les datant précisément. Un moulage de sa face et de ses mains est réalisé.

Ses obsèques ont lieu deux jours plus tard, au cimetière des Batignolles ; elles attirent plusieurs milliers de personnes. Stéphane Mallarmé prend la parole. Dans la presse, les mentions se multiplient ; à côté de nombreux entrefilets parfois sévères, ses amis publient des articles à la louange du poète de « l'école décadente ». « Il aura les plus belles funérailles qu'un génie puisse souhaiter. Il aura Paris. Il est vrai que Paris l'a laissé mourir en pauvreté... » lit-on, non sans ironie dans Le Matin du 11 janiver.

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1896
  • Lieu
    Paris
  • Auteur(es)
    Frédéric-Auguste Cazals (1865-1941), dessinateur
  • Description technique
    Lithographie
  • Provenance

    Paul Verlaine, ses portraits. Paris : F. Clerget, 1896.

    BnF, Réserve des livres rares, RES FOL-LN9-221 (2)

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm54p6j0dvpd