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Rome. Villa Médicis

Rome. Villa Médicis
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Le premier regard que pose Berlioz sur la villa Médicis, qualifiée tantôt de « palais de noble et sévère apparence » ou d'« habitation vraiment royale », tantôt de « caserne académique », s'attache avant tout à sa situation exceptionnelle sur le Monte Pincio et à la beauté des jardins dessinés par Le Nôtre. Le souvenir de Chateaubriand, l'une des idoles de jeunesse de Berlioz, hante aussi les lieux puisqu'il y fut reçu avec éclat en 1827. Les us et les coutumes du lieu, les mondanités romaines, les rencontres avec les compagnons artistes forment la matière de plusieurs savoureux chapitres des Mémoires. Le « grand vestibule qui donne sur le jardin » accueillait parfois les pensionnaires revenus de leur visite quotidienne au café Greco : « Ma mauvaise voix et ma misérable guitare étaient mises à contribution, et assis tous ensemble autour d'un petit jet d'eau qui, en retombant dans une coupe de marbre, rafraîchit ce portique retentissant, nous chantions au clair de lune les rêveuses mélodies du Freischütz, d'Obéron, les chœurs énergiques d'Euryanthe, ou des actes entiers d'Iphigénie en Tauride, de La Vestale ou de Don Juan. » (Mémoires, XXXVI.)

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    19e siècle
  • Lieu
    Rome
  • Auteur(es)
    Anonyme
  • Description technique
    Dessin à la plume et au lavis de sépia, 32,5 x 47 cm
  • Provenance

    BnF, département des Estampes et de la Photographie, Vb-132s (10)-Fol.

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmnx3w9rkf5n6