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Un faux monnayeur ébouillanté
Coutumes de Toulouse

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À la fin du Moyen Âge, le crime de fausse monnaie est pratiqué de diverses manières : rognage ou détournement de pièces existantes, production de monnaies ne répondant pas aux normes, import frauduleux de devises étrangères... Selon les sources législatives, ces trafics sont punis d'une manière cruelle, et les peines se durcissent à partir du 13e siècle, parallèlement au renforcement de l'État : amende, mutilation ou mort par ébouillantement dans un « chaudron de justice ». Cette dernière peine se retrouve dans les coutumes de plusieurs régions, Beauvaisis, Bretagne ou Toulouse, comme dans ce cartulaire enluminé pour le notable local Pierre de Seilh.
Mots-clés
Bibliothèque nationale de France
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Date
1296
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Lieu
Toulouse
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Description technique
Encre et peinture sur parchemin
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Provenance
BnF, département des Manuscrits, Latin 9187
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Lien permanent
ark:/12148/mm8bwx7wtv002