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Théâtre de Bade

De son premier concert à Bade, le 11 août 1853, Berlioz écrivait : « Le concert de Bade a été très brillant, l’exécution fort satisfaisante, le public trop nombreux pour la salle. » (3 septembre 1853). Cet accueil dans une ville d’eau, centre des élégances européennes, l’incite à y retourner régulièrement chaque année l’été, au mois d’août, de 1856 à 1863. Associant les orchestres de Bade et de Carlsruhe, il y dirige généralement un grand concert dans le salon de conversation qui recueille un brillant succès. Cet accueil incite Édouard Bénazet, administrateur du casino et organisateur de la saison musicale en qualité de directeur du Festival, à lui commander en 1858 un opéra sur un livret d’Édouard Plouvier, Le Chevalier de Nahel. L’idée échoue — le livret sera mis en musique par Henri Litolff — mais laisse place à l’élaboration de Béatrice et Bénédict, commencé en 1860. La création aura lieu pour l’inauguration du nouveau théâtre de Bade, construit à l’instigation de Bénazet, les 9 et 11 août 1862. En août 1863, Berlioz y séjourne une dernière fois pour la reprise de Béatrice et Bénédict.

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France

Auteur(es)
Anonyme
Description technique
Lithographie en couleurs, 50,8 x 65,5 cm
Provenance
BnF, bibliothèque-musée de l’Opéra, EST SALLES
Lien permanent
ark:/12148/mmr2trstjc5zh

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