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« Voilà, me dit-il, les féroces Erynnies… »

Chant IX, verset 45
« Voilà, me dit-il, les féroces Erynnies… »
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« Mon œil m’avait entièrement attiré au sommet flamboyant de la haute tour, où je vis se dresser tout à coup trois furies infernales teintes de sang, ayant des formes et des gestes de femmes. Elles étaient ceintes d’hydres affreusement vertes ; elles avaient pour cheveux des serpents et des cérastes, qui se nouaient autour de leurs fronts hautains. Et lui, qui avait bien reconnu les servantes de la reine des pleurs éternels : " Voilà, me dit-il, les féroces Erynnies ; celle qui est à gauche est Mégère ; et celle qui pleure à droite est Alecto ; Tisiphone est au milieu." »
Chant IX, versets 37-47

Mots-clés

© Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1961
  • Lieu
    Paris
  • Auteur(es)
    Gustave Doré (1832-1883). Illustrateur, caricaturiste, peintre, lithographe et sculpteur ; Gravure sur bois d’Antoine Piaud
  • Description technique
    Planche hors texte imprimée dans L’Enfer de Dante Alighieri, avec les dessins de Gustave Doré. Traduction française de Pier-Angelo Fiorentino, accompagnée du texte italien.
    Louis Hachette (Paris), 1861, p. 44.
  • Provenance

    BnF, Réserve des livres rares, Smith Lesouëf R-6277

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm321200034k