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Félix Mendelssohn-Barthold

Félix Mendelssohn-Barthold
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Berlioz se rend à Leipzig sur l'invitation de Mendelssohn. Ombres et lumières caractérisent leurs relations amicales forgées à la villa Médicis : Mendelssohn a le tort de ne pas aimer Gluck et de donner son avis sur tout sujet avec une certaine brusquerie. Berlioz le retrouve tel qu'en lui-même  : « Il n'a rien perdu [...] de l'inflexible rigidité de ses principes d'art, mais il ne cherche point à les imposer violemment, et il se borne, dans l'exercice de ses fonctions de maître de chapelle, à mettre en évidence ce qu'il juge beau, et à laisser dans l'ombre ce qui lui paraît mauvais ou d'un pernicieux exemple. Seulement il aime toujours un peu trop les morts. » (Mémoires, Premier voyage en Allemagne, 4e lettre). Le 2 février 1843, Berlioz assiste à la répétition de La Nuit de Walpurgis, ballade pour solistes, chœur et orchestre, sur un poème de Goethe : « Il faut entendre la musique de Mendelssohn pour avoir une idée des ressources variées que ce poème offrait à un habile compositeur. Il en a tiré un parti admirable. Sa partition est d'une clarté parfaite, malgré sa complexité ; les effets de voix et d'instruments s'y croisent dans tous les sens, se contrarient, se heurtent, avec un désordre apparent qui est le comble de l'art. » (Mémoires, Premier voyage en Allemagne, 4e lettre.) Les deux compositeurs échangent leurs bâtons de chef d'orchestre, acte qui inspire à Berlioz un célèbre billet dans le ton du Dernier des Mohicans de Fenimore Cooper.

  • Date
    vers 1840
  • Lieu
    Cologne
  • Auteur(es)
    Auguste Dircks, (1806-1871), peintre, dessinateur
  • Description technique
    D'après un tableau de Theodor Hildebrandt ; Lithographie, 50 x 35 cm
  • Lien permanent
    ark:/12148/mmh8b4ns6jtbm