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Quel dialogue entre État et religions pendant l’ère napoléonienne ?

La signature du concordat
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Au retour de la campagne d’Austerlitz (la bataille s’est tenue le 2 décembre 1805), Napoléon s’arrête à Strasbourg. C’est alors que le préfet et les notables du département du Bas-Rhin lui font entendre de vives doléances envers les juifs. Ceux-ci, dit-on, occupent toutes les professions, ruinent les cultivateurs par l’usure et les exproprient, etc. L’Empereur promet alors aux Alsaciens de « mettre bon ordre » à la situation. Il organise dans un premier temps une assemblée de notables juifs et leur pose douze questions. Les réponses étant favorables à l’intégration à la République, il décide de réunir un sanhédrin où des rabbins d’une autorité religieuse incontestée seront présents et entérineront solennellement les décisions de l’assemblée des notables. L’Empereur est convaincu que les mesures ainsi édictées prendront force de loi aux yeux de tous les juifs.

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