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Tôkaidô, route de la mer orientale
Dossier

Les débuts de la photographie au Japon

Lorsque le Japon ouvre en 1854 ses ports aux étrangers, le pays étale sous les yeux médusés des premiers arrivants le spectacle d’une société artisanale, mi-urbaine, mi-rurale, enracinée dans la féodalité et parvenue à la maturité d’une civilisation complète, ordonnée, immuable. La vision est si fantastique qu’ils craignent qu’elle ne se dissipe. 
Parmi les charmes redoutables que déploie l’Occident, il en est un heureusement qui peut servir non d’antidote, mais de mémoire ineffaçable : la photographie. Au moment même où le pays amorce sa mutation, elle permet l’enregistrement des types, des scènes et des sites qui fixeront pour la postérité les traits significatifs d’un corps social voué dans sa forme ancestrale à une prompte disparition.

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