L'Orient d'Amadeo Preziosi





















Peintre maltais formé à l'école des Beaux-Arts de Paris, Amadeo Preziosi s'installe dans les années 1840 à Istanbul. Là, il produit de manière extensives dessins et estampes de la vie dans la capitale de l'empire ottoman, qu'il vend aux voyageurs et aux touristes. Sa production, publiée en partie dans deux albums, Stamboul, souvenirs d'Orient et Souvenirs du Caire, est l'une des plus iconiques de l'orientalisme.
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Cimetière
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Cour du sultan
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Souvenirs du Caire
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Bateliers
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Boutique de drogues
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Souvenirs du Caire
En 1843, Nerval voyage en Orient depuis Vienne, en Autriche, en passant par l'Egypte, le Liban et la Turquie. Ce faisant, il s'inscrit dans la tradition romatique des écrivains voyageurs en quête d'exotisme : dès 1811 Chateaubriand avait exploré les trois religions monothéistes dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811). Vingt ans plus tard, Lamartine est reçu en grande pompe par les grands en Orient et publie ses notes de voyages sous le titre Voyage en Orient (1841).
Ce titre est repris par Nerval, qui adjoint à son périple une dimension personnelle : son internement en 1841 dans la clinique d'aliénés du docteur Blanche ayant affecté sa réputation littéraire, il souhaite prouver qu'il a recouvré toute sa lucidité. Attiré par les religions et les mystères ésotériques, Nerval n'en demeure pas moins attentif à la population locale, à son mode de vie et à ses traditions, nous livrant ainsi des scènes pittoresques.
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Tasse de café
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Derviches tourneurs
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Le Nil vu du vieux Caire
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Le café
Le café a une longue histoire. Il s’est établi à l’origine au Moyen-Orient allant de l’Éthiopie à l’Arabie, puis l’Égypte, et à l’ensemble du monde musulman. En France, c’est Jean de la Rocque, négociant qui a séjourné à Constantinople, qui introduit la fève de café à Marseille vers 1644.
Le café parisien Le Procope, créé en 1686, devient vite l’un des cafés littéraires les plus courus de la capitale. Des auteurs comme Voltaire ou Rousseau y prennent leurs habitudes. Montesquieu y fait allusion dans une de ses Lettres persanes : « Le café est très en usage à Paris : il y a un grand nombre de maisons publiques où on le distribue. Dans quelques-unes de ces maisons on dit des nouvelles, dans d’autres on joue aux échecs. Il y en a une où l’on apprête le café de telle manière qu’il donne de l’esprit à ceux qui en prennent : au moins, de tous ceux qui en sortent, il n’y a personne qui ne croie qu’il en a quatre fois plus que lorsqu’il y est entré.»
Au 19e siècle, ce sont les romantiques tels que George Sand, Alfred de Musset ou encore Verlaine qui se rallient au Procope. C'est l’âge d’or des cafés de Paris, notamment ceux des Grands Boulevards, comme ceux des Italiens, des Capucines et de la Madeleine, qui sont les endroits phares de la capitale. Sous le Second Empire (1852-1870), les cafés des Grands Boulevards tels que le café de la Paix et le café Tortoni, appréciés par une élite festive, sont fréquentés par des écrivains comme Théophile Gautier, Balzac ou Gérard de Nerval.
Vers 1850, les artistes impressionnistes se tournent vers les cafés de la butte Montmartre dont l’ambiance particulière a inspiré des artistes tels que Cézanne, Degas ou Manet.
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Écrivain public
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Souvenirs du Caire
En 1843, Nerval voyage en Orient depuis Vienne, en Autriche, en passant par l'Egypte, le Liban et la Turquie. Ce faisant, il s'inscrit dans la tradition romatique des écrivains voyageurs en quête d'exotisme : dès 1811 Chateaubriand avait exploré les trois religions monothéistes das son Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811). Vingt ans plus tard, Lamartine est reçu en grande pompe par les grands en Orient et publie ses notes de voyages sous le titre Voyage en Orient (1841).
Ce titre est repris par Nerval, qui adjoint à son périple une dimension personnelle : son internement en 1841 dans la clinique d'aliénés du docteur Blanche ayant affecté sa réputation littéraire, il souhaite prouver qu'il a recouvré toute sa lucidité. Attiré par les religions et les mystères ésotériques, Nerval n'en demeure pas moins attentif à la population locale, à son mode de vie et à ses traditions, nous livrant ainsi des scènes pittoresques.
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Pilaff
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Derviches mendiants
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Intérieur d’un café
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Juifs
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Souvenirs du Caire
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Confiseur
Amadeo Preziosi, qui vit à Constantinople, se veut un observateur attentif de la vie quotidienne à Istanbul. Le succès en Europe de ce recueil de lithographies est toutefois dû au pittoresque des scènes, décrites d’un point de vue occidental.
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Souvenirs du Caire
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Vendeurs de pain sur les quais
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Araba
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