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La Durande

Les Travailleurs de la mer
La Durande
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Il n’y a pas de rapport entre ce dessin et le chapitre dans lequel il a été collé, « Les déniquoiseaux ». Ce lavis peut évoquer la description de la Durande qu’on a pu lire deux chapitres auparavant : « Quelquefois, le soir, après le soleil couché, au moment où la nuit se mêle à la mer, à l’heure où le crépuscule donne une sorte d’épouvante aux vagues, on voyait entrer dans le goulot de Saint-Sampson sur le soulèvement sinistre des flots, on ne sait quelle masse informe, une silhouette monstrueuse qui sifflait et crachait, une chose horrible qui râlait comme une bête et qui fumait comme un volcan, une espèce d’hydre bavant dans l’écume et traînant un brouillard et se ruant vers la ville avec un effrayant battement de nageoires et une gueule d’où sortait de la flamme. C’était Durande. » (T. M., I, III, I)
Pierre Georgel propose de rapprocher ce dessin du récit de sa dernière traversée figurant au livre suivant : « Jamais la Durande n’avait mieux travaillé en mer que ce jour-là. Elle se comportait merveilleusement. Vers onze heures, par une fraîche brise de nord-nord-ouest, la Durande se trouvait au large des Minquiers, donnant peu de vapeur, naviguant à l’ouest, tribord amures et au plus près du vent. Le temps était toujours clair et beau. Cependant les chalutiers rentraient. » (I, VI, III)

Bibliothèque nationale de France

  • Auteur(es)
    Victor Hugo (1802-1885), dessinateur
  • Description technique
    Plume, pinceau, encre brune et lavis (126 x 195 mn)
  • Provenance

    BnF, département des Manuscrits, NAF 247451, fol. 134bis

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm132202273v