Découvrir, comprendre, créer, partager

Image

Croisades

Croisades
Le format de l'image est incompatible

Lydia Courteille, de son vrai nom Liliane Schoonjans, commence chaque journée par la lecture d’un poème et se laisse facilement submerger par la verve de Paul Éluard, Boris Vian ou Jacques Prévert. Celle qui se place sous l’emblème du trèfle à quatre feuilles, célèbre parafe de la femme de lettres Louise de Vilmorin (1902-1969), aime l’exaltation que lui procurent les textes de Victor Hugo comme le poème Ceux qui vivent sont ceux qui luttent… de 1852 qui nourrit son idéalisme sous-jacent. Attachée à de nombreuses références littéraires, la créatrice qui évolue dans son écrin feutré de la rue Saint-Honoré semble faire « des bijoux comme d’autres écrivent des poèmes ». L’artiste affectionne les aventures historiques d’Alexandre Dumas, l’écriture de Robert Charroux (1909-1978), l’œuvre de Louis Pauwels (1920-1997) et les récits de voyages de Marco Polo et de l’illustre marchand de pierres Jean-Baptiste Tavernier qui l’aident à s’imprégner des civilisations et de l’histoire des temps anciens. Autant de références littéraires qui nous aident à comprendre la poésie émanant de ses créations. Parmi les cinquante-deux collections créées depuis 2005, Lydia Courteille nous replonge avec Croisades (2007) dans la suite romanesque des Rois Maudits de Maurice Druon (1918-2009).

Entretien avec la créatrice en mai 2020

  • Auteur(es)
    Lydia Courteille, auteure ; Nathalie Shau, illustratrice
  • Lien permanent
    ark:/12148/mm0c7mrhkpkc