Lancelot fou découvre des armes et s’en empare

Banni par la reine, Lancelot a quitté Camelot à pieds et il marche à l’aventure. La folie le guette, il perd bientôt tout sens, toute raison, toute mémoire. Il ne sait plus où il va, ni ce qu’il fait : il marche, hagard, bientôt méconnaissable, amaigri, noirci par le soleil, fatigué, éprouvé par cette errance infinie. Un jour, il arrive déguenillé près d’un pavillon où des armes blanches l’attirent. Il se saisit de l’épée et frappe l’écu à grand coups désordonnés. Ces armes lui rappellent son existence passée. Par chance, elles appartiennent à Bléant, un chevalier bien intentionné qui prend soin de lui. Ramené à Corbénic, Lancelot est guéri par le Graal et se retire avec Hélizabel dans l’île de la Joie. Hector l’y retrouve et lui fait savoir que la reine souhaite le revoir. Alors Lancelot rentre à la cour où il retrouve son fils Galaad, impatient de devenir lui-même chevalier, alors que la Quête du Graal s’annonce pour bientôt.

Lancelot, vêtu une seule chemise et hors du sens, comme l’indique la main qu’il porte à son front, arrive près d’un pavillon auprès duquel il découvre l’armement du chevalier Bléant : une lance, une épée et un écu d’argent. C’est par le biais de ces armes, qui l’attirent et le ramènent inconsciemment à son existence passée, que Lancelot reprend contact avec la société.