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Le « remplissage » de la carte d'Afrique

Du début à la fin du 19^e siècle, les blancs de la carte se remplissent progressivement par le biais des missions. La comparaison de ces deux cartes, réalisées au début et à la fin du siècle, est frappante. Bassins des fleuves, lacs, reliefs, noms de villes remplissent l’espace, donnant l’impression d’un territoire de mieux en mieux connu.

Mais ce n’est pas que la géographie physique ou les toponymes qui apparaissent progressivement au fil du siècle. À partir des années 1880, on voit de plus en plus souvent les zones d’influence des différences puissances européennes, les voies de communication et les chemins de fer. Car la cartographie de l’Afrique est intimement liée au contexte colonial : le territoire parcouru, mesuré, dessiné est aussi un territoire dominé.

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France / Société de géographie

Date
1^er novembre 1802 ; 1897
Lieu
Londres ; Paris
Auteur(es)
Aaron Arrowsmith (1750-1833), cartographe ; Jules Hansen (1849-1931), cartographe
Description technique
Cartes imprimées sur papier ; 73 x 62 cm et 100 x 130 cm
Provenance
BnF, département des Cartes et Plans, GE C-7713 (1-4)

BnF, Société de géographie, SG Y F-1
Lien permanent
ark:/12148/mmv1n4v2pgzb2

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