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La Source au bout du monde

The Well at the world’s end
La Source au bout du monde
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À la fin des années 1880, William Morris devient militant socialiste et commence à écrire au même moment ses premiers romans de fantasy qui inspireront par la suite J. R.R. Tolkien ou C. S. Lewis. Pour l’artiste préraphaélite, offrir à ses lecteurs et lectrices un monde médiéval imaginaire plein de beauté est aussi un moyen de lutter contre l’aliénation induite par la société industrielle capitaliste. Pour ce faire, Morris crée sa propre maison d’édition, les Kelmscott Press, où il produit des versions de ses récits illustrés par des préraphaélites, ici Edward Burne-Jones. Comme ce dernier l’expliquait, le livre doit incarner la beauté médiévalisante accessible à tous, une véritable « cathédrale de poche ». Encore aujourd’hui, les ouvrages de fantasy, les romans, mais aussi les jeux de rôles, sont remplis d’illustrations, autant d’images qui permettent une meilleure immersion dans les mondes imaginaires.

Photo © Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1896
  • Auteur(es)
    William Morris (1834-1896), écrivain ; Sir Edward Burne-Jones (1833-1898), peintre
  • Provenance

    BnF, département Littérature et art, RES M-Y2-35-1896

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm618200249t