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Jean-Jacques Rousseau herborisant dans la campagne

Rousseau passe les dernières semaines de sa vie à Ermenonville, où il herborise dans la campagne. Son intérêt pour la botanique est né à partir de 1762-1763, pendant sa fuite liée à la condamnation de ses deux livres, Émile et Du Contrat social. La botanique s’impose alors comme une activité « consolante » en lien avec ses « goûts naturels ». Elle libère l’esprit, rappelle le doux temps des Charmettes et lui permet de renouer des liens avec ses contemporains. Célébration de la nature, la botanique va « imposer silence à [son] imagination et fixer son regard sur les objets qui l’environnent et qui lui font détailler le spectacle de la nature » (Les Rêveries d’un promeneur solitaire, Septième promenade).

Mots-clés

Bibliothèque nationale de France

Date
1806
Lieu
Paris
Auteur(es)
Mayer, dessinateur
Description technique
Estampe aquarellée sur papier d'après une gravure au burin, 27,2 x 18 cm
Provenance
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE QB-370 (46)-FT 4
Lien permanent
ark:/12148/mm1322012603

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