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Inventaire universel des œuvres de Tabarin, frontispice, 1622

Inventaire universel des œuvres de Tabarin, frontispice, 1622
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Avec son compère Mondor (Philippe Girard), l’artiste de rue Tabarin (Antoine Girard, 1584-1626) attirait le chaland du Pont-Neuf par des dialogues facétieux, pour vendre à ce public très mêlé drogues et onguents. Par sa logique perverse et son éloquence parodique, qui ne craint pas d’aborder tous les sujets sous un angle incongru (« quel est le premier créé, de l’homme ou de la barbe ? »), Tabarin, espiègle, astucieux et insolent, devint un type, dont on publia les tabarinades (quitte à emprunter son nom) dans le Recueil général des rencontres, questions, demandes et autres œuvres tabariniques (1622) et dans l’Inventaire universel des œuvres de Tabarin (1622).

Voir Alain Mercier, Le Tombeau de la Mélancolie. Littérature et facétie sous Louis XIII, Paris, H. Champion, 2005, t. I, p. 269-278.

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1622
  • Lieu
    À Paris, chez Pierre Rocollet et Antoine Estoc
  • Auteur(es)
    Tabarin (1584?-1633)
    Titre complet de l'ouvrage : Inventaire universel des œuvres de Tabarin, contenant ses fantaisies, dialogues, paradoxes, gaillardises, rencontres, farces et conceptions. Œuvre excellent où, parmy les subtilitez tabariniques, on voit l'éloquente doctrine du sieur de Mondor. Le tout curieusement recherché et receuilly, et mis en bon ordre
  • Description technique
    Édition originale de ce recueil de facéties, différent du "Recueil général" paru à la même date
  • Provenance

    BnF, Réserve des livres rares, RES-Y2-2825

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmxxdn40fqwg